Maîtres,
accordez à vos serviteurs ce qui est juste et équitable, sachant que, vous
aussi, vous avez un Maître dans le ciel. (Col 4:1)
De
l’autre côté de la relation, les maîtres doivent traiter leurs employés
convenablement.
A
l’époque, les maîtres considéraient leurs esclaves comme des objets et
pouvaient en faire ce qu’ils voulaient. Les esclaves étaient souvent maltraités
et exploités comme des bêtes.
Mais la
Bible dit que les maîtres ne doivent pas les dominer ou les tyranniser mais les
considérer avec justice et équité.
Ils
doivent traiter leurs employés comme ils aimeraient que le Seigneur les traite
eux-mêmes.
Ils
doivent comprendre, qu’aux yeux de Dieu ils ne sont pas supérieurs à leurs serviteurs.
Persévérez
dans la prière, veillez-y avec actions de grâces. (Col 4:2)
La
prière est la respiration de l’âme et sans elle, le chrétien ne peut vivre
spirituellement.
Elle
est le lien qui unit le croyant avec son Seigneur.
La
prière, comme la respiration, doit être pratiquée constamment et non pas de
temps à autre.
Prier
n’est pas toujours facile, c’est parfois même un combat. C’est pour cela que
Paul nous demande de persévérer c’est-à-dire de continuer avec
détermination, de tenir ferme et ne pas se relâcher: Jésus leur dit une
parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier et ne pas se lasser. (Lu 18:1)
Il faut
y veiller çàd être vigilant à ce sujet; il existe tant d’ennemis à une
vie de prière soutenue: paresse, négligence, occupations, soucis, loisirs…
La
prière demande aussi qu’on soit alerte pendant qu’on prie. Cela veut dire qu’il
ne faut pas s’endormir (comme les disciples à Gethsémané) ou rêvasser mais être
actif: La prière agissante (fervente, énergique) du juste a une grande
efficacité. (Ja 5:16)
Enfin, la prière
doit toujours s’accompagner d’actions de grâces ou de remerciements. Nous ne devons pas oublier quand nous
prions que Dieu n’est jamais obligé de nous écouter ou de nous exaucer. C’est
par grâce que nous pouvons Le prier et c’est par grâce qu’Il nous répond.
La
prière ne consiste pas seulement à demander à Dieu quelque chose mais aussi à
Le louer et à Le remercier pour ce qu’Il a déjà fait dans nos vies.
Un
esprit reconnaissant nous permet de maintenir la bonne attitude de cœur lorsque
nous sommes devant Dieu.
Priez
également pour nous : que Dieu ouvre une porte à notre parole, afin que je
puisse annoncer le mystère du Christ, pour lequel je suis dans les chaînes, et
en parler clairement comme je le dois. (Col 4:3-4)
De même
que Paul priait pour les chrétiens, il demandait à ce que les chrétiens prient
pour lui et pour ses compagnons d’œuvre, mettant en pratique cette
vérité : nous sommes tous membres les uns des autres (Ro 12:5), à
savoir, nous avons tous besoin des uns et des autres dans le corps de Christ.
Si Paul le grand apôtre en avait besoin, nous tous à plus forte raison.
Demander
que d’autres prient pour nous est aussi une preuve d’humilité : nous
reconnaissons que nous ne sommes pas suffisants à nous-mêmes.
Mais si
Paul demande à ce qu’on prie pour lui, ce n’est pas d’une manière égoïste. Il
ne demande même pas la prière pour être relâché de prison mais il demande que
son ministère soit béni de Dieu et qu’à travers cela une multitude le soit.
Paul
croyait fermement en l’efficacité de la prière, de l’intercession et plus
particulièrement dans l’efficacité de la prière de l’Eglise. L’intercession de
l’Eglise amène la puissance.
L’œuvre
que Dieu nous demande de faire ne peut s’accomplir que par Sa puissance. Aussi,
Paul demande que Dieu ouvre une porte à l’annonce de l’Evangile. Nous
n’avons pas à enfoncer des portes fermées mais à attendre que Dieu les ouvre
pour nous : Après leur arrivée, ils réunirent l'Église et rapportèrent
tout ce que Dieu avait fait avec eux, et comment Il avait ouvert aux païens la
porte de la foi. (Ac 14:27)
Paul
voulait que la parole de Dieu atteigne toutes les couches de la société et
toutes les nations.
Non
seulement il voulait annoncer l’Evangile, le mystère du Christ, mais
aussi l’annoncer avec clarté et luminosité afin que tous puissent le comprendre
et le recevoir.
La prédication de
Paul était centrée sur le Christ, sur Sa personne et Son œuvre. Il ne prêchait pas une nouvelle religion ou des expériences
spirituelles.
Par ailleurs, Paul
rappelle aux Colossiens qu’il était emprisonné à cause de l’Evangile ;
mais cela ne l’empêchait pas de continuer à prêcher.
Loin de
se décourager face à l’adversité et aux oppositions, Paul se saisissait de
chaque circonstance, favorable ou non, pour faire connaître le nom de
Jésus-Christ.
Conduisez-vous
avec sagesse envers ceux du dehors. Rachetez le temps. (Col 4:5)
La vie nouvelle en
Christ ne comprend pas seulement la vie d’église et la vie privée mais aussi la
vie publique avec les gens du dehors c’est-à-dire
ceux qui ne connaissent pas Dieu.
Dieu a placé chacun
de Ses enfants dans un environnement afin qu’il soit Son représentant ou Son
ambassadeur. Chaque croyant a un entourage, une sphère d’influence (famille,
amis, collègues de travail, connaissances, voisins…) à qui il peut témoigner.
Il témoigne d’abord
par son comportement avant de témoigner par ses paroles : « ce que tu es
parle si fort que je n’entends pas ce que tu dis ». Les gens sont plus
attentifs à nos actes qu’à nos paroles. Attention à ne pas donner un
contre-témoignage çàd à donner une mauvaise image de l’évangile et des
chrétiens. Il y a parfois chez certains chrétiens un zèle charnel et
destructeur.
Le chrétien doit
donc se conduire avec sagesse envers les non-chrétiens : Au milieu des païens, ayez une bonne conduite, afin que, là
où ils vous calomnient comme faisant le mal, ils voient vos œuvres bonnes, et
glorifient Dieu au jour de sa visite. (1
Pi 2:12)
Rachetez
le temps veut
dire littéralement saisissez-vous de toutes les occasions qui se présentent à
vous pour témoigner de Dieu. En effet, le temps est court, les occasions de
témoigner ne sont pas infinies et le Seigneur revient bientôt. Il y a une chose
importante que nous ne pourrons plus faire au ciel: témoigner de Jésus. C’est
ici-bas qu’il faut le faire!
Que
votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que
vous sachiez comment vous devez répondre à chacun. (Col 4:6)
A
l’exemple de notre Maître, nos paroles doivent être pleines de grâce et
servir à édifier ceux qui les entendent : Qu'il ne sorte de votre bouche
aucune parole malsaine, mais s'il y a lieu, quelque bonne parole qui serve à
l'édification nécessaire et communique une grâce à ceux qui l'entendent. (Ep
4:29)
L’évangile
que nous annonçons est d’abord et surtout un message de grâce, pas de jugement
ou de condamnation. Le témoignage ne consiste pas à critiquer ou à culpabiliser
les incroyants « tu dois faire ceci, tu ne dois pas faire cela » mais
à leur montrer l’amour bienveillant de Dieu à l’égard du pécheur.
Mais la
parole du chrétien ne doit pas être mièvre non plus; elle doit être également assaisonnée
de sel, c’est-à-dire avoir un effet sur les auditeurs, parfois même les
confronter à la réalité de leur péché et de leur besoin d‘un Sauveur. Le sel
provoque la soif. Nos auditeurs doivent à notre contact avoir la soif
spirituelle, la soif de rencontrer Jésus.
C’est
ainsi que le chrétien pourra répondre avec à-propos aux besoins réels de son
entourage.
En ce
qui me concerne, Tychique, le frère bien-aimé, fidèle
serviteur du Seigneur, mon compagnon dans le service du Seigneur, vous mettra
au courant de tout. Je vous l'envoie tout exprès, pour que vous connaissiez
notre situation, et pour qu'il console vos cœurs. (Col 4:7-8)
Paul
présente maintenant ses compagnons d’œuvre, tous ceux qui travaillent à ses
côtés. Cette liste est un hommage rendu à tous ces héros méconnus de la 1ère
Eglise.
Dieu a
voulu consigné leurs noms pour encourager tous ceux qui sont à Son service: Car
Dieu n’est pas injuste pour oublier votre action, ni l’amour que vous avez
montré pour son nom par les services que vous avez rendus et que vous rendez
encore aux saints. (Hé 6:10)
L’Œuvre
de Dieu ne se fait jamais seul. Paul comprenait bien que le succès du ministère
était lié au travail d’équipe. Il savait qu’il ne pouvait accomplir son service
tout seul, bien qu’il avait reçu de Dieu d’énormes talents et capacités. Nous
avons tous besoin des uns des autres.
Un bon
dirigeant ne fait pas le travail de dix hommes mais pousse dix hommes à
travailler.
La
qualité principale que Paul met en relief dans la vie de ces hommes est la fidélité.
Tychique, originaire de la province d’Asie (Ac
20:4), était ancien de l’église de Colosses et était aux côtés de Paul dans sa
prison à Rome. Il était chargé de porter la présente lettre. Il était déjà
l’envoyé de Paul vers l’église d’Ephèse : Pour
que vous sachiez, vous aussi, ce qui me concerne et ce que je fais, Tychique,
le frère bien-aimé, fidèle serviteur du Seigneur, vous mettra au courant de
tout. (Ep 6:21)
Il
avait pour mission de renseigner les Colosssiens sur la situation de Paul afin
qu’ils puissent mieux prier pour lui. Trop de prières restent vagues. Pour que
la prière soit efficace, il faut qu’elle soit précise et ciblée. Les chrétiens
des églises locales doivent être au courant de la situation des missionnaires
qui sont partis (circulaires de prière, revues missionnaires). Cela permet de
mieux intercéder et de voir comment Dieu a répondu aux prières.
Grâce à
sa fidélité, Paul put plus tard l’envoyer en Crète: Lorsque je t’enverrai
Artémas ou Tychique, empresse-toi de venir me rejoindre à Nicopolis, car c’est
là que j’ai résolu de passer l’hiver. (Tt 3:12) et à Ephèse: J’ai envoyé Tychique à Éphèse. (2Ti 4:12)
Je
l'envoie avec le fidèle et bien-aimé frère Onésime, votre compatriote. Ils vous
mettront au courant de tout ce qui se passe ici. (Col 4:9)
Onésime était un esclave originaire
de Colosses. Il s’était enfui de chez son maître Philémon et avait trouvé
refuge à Rome. Là, il rencontra Paul et se convertit (épître à Philémon).
Onésime
avait un passé douteux; il s’était enfui comme un voleur mais Paul le considère
maintenant comme un bien-aimé, un frère : en Christ, il n’y a ni esclave, ni
libre!
Aristarque, mon compagnon de captivité,
vous salue, ainsi que Marc, le cousin de Barnabas, au sujet duquel vous avez
reçu des instructions: s'il vient chez vous, faites-lui bon accueil. (Col 4:10)
Aristarque, un Macédonien de
Thessalonique, était aux côtés de Paul à Ephèse (Ac 19:29).
Puis il
accompagna l’apôtre à Rome sur le navire (Ac 27:2).
Comme
Paul, il avait été emprisonné à cause de sa foi. Il était prisonnier volontaire
par fidélité à Paul et à Jésus-Christ. Il n’avait pas peur de souffrir pour la
cause de l’Evangile.
Marc, également appelé Jean-Marc
était le cousin de Barnabas. Il les accompagna lors de leur 1er
voyage missionnaire. Durant ce voyage, Marc les abandonna. C’est pour cela que
Paul ne voulut plus le reprendre avec lui et à cause de cela se sépara de
Barnabas : Le dissentiment fut si aigre que finalement ils se séparèrent.
Barnabas prit Marc avec lui et s’embarqua pour Chypre. (Ac 15:39)
Mais
Dieu est capable de transformer le mal en bien: au lieu d’avoir une équipe
missionnaire, il y en eut deux! Toutes les 2 firent un excellent travail.
Malgré
cette épisode, Paul fait ici l’éloge de Marc. Non seulement il lui a pardonné
mais il en a fait un de ses compagnons d’œuvre. Paul dira de lui à la fin de sa
vie: Prends Marc et amène-le avec toi, car il m’est fort utile pour le
service. (2Ti 4:11)
En plus
de tout cela, Dieu choisit Marc pour qu’il écrive un Evangile. C’est très
probablement l’apôtre Pierre qui lui a raconté la vie de Jésus.
Marc
est l’homme de la seconde chance: il illustre le fait que Dieu est capable de
nous donner une 2ème chance après un échec, aussi grave soit-il (ex
de Pierre aussi).
Jésus,
appelé Justus, vous salue aussi. Parmi les
circoncis ce sont les seuls qui travaillent avec moi pour le royaume de
Dieu; ils ont été pour moi un réconfort. (Col 4:11)
Le nom
de Jésus était très répandu parmi les Juifs. Parce que ce nom était lourd à
porter, ce compagnon de Paul se faisait appeler Justus (latin) qui veut
dire « juste ».
Aristarque,
Marc et Justus étaient des circoncis soit par leur naissance, soit par leur
conversion (prosélytes).
Ils
étaient pour Paul un réconfort ou une consolation au milieu de toutes
ses tribulations.
Même le
grand apôtre avait besoin d’être encouragé par d’autres croyants bien moins
renommés que lui. Il montrait par là son humilité.
Épaphras, votre compatriote, vous
salue: serviteur du Christ-Jésus, il ne cesse de combattre pour vous dans ses
prières, afin que, parfaits et pleinement convaincus de la volonté de Dieu,
vous teniez ferme. Je lui rends ce témoignage qu'il prend beaucoup de peine
pour vous, pour ceux de Laodicée et pour ceux d'Hiérapolis. (Col 4:12-13)
Epaphras était comme Onésime un Colossien.
Il était le fondateur de l’église de Colosses. En effet, suite au ministère de
Paul à Ephèse il était retourné chez lui évangéliser les siens. Il était aussi
le pasteur de l’église de Colosses. Il avait rejoint Paul à Rome pour lui faire
part des déviations doctrinales qui menaçaient l’église.
Sa
caractéristique était qu’il était un homme de prière. Son ministère était
surtout marqué par l’intercession. Il combattait (litt. agonisait) dans
la prière en faveur des chrétiens pour qu’ils soient des hommes faits et qu’ils
demeurent dans la volonté de Dieu.
Il
priait non seulement pour son église mais aussi pour les églises environnantes
de Laodicée et d’Hiérapolis. En somme, il priait pour les chrétiens de 3
villes! Exemple à suivre…
Luc, le médecin bien-aimé, vous
salue, ainsi que Démas. (Col 4:14)
Luc était d’origine païenne et a
écrit son Evangile ainsi que les Actes des Apôtres. Il est probablement le seul
auteur non-Juif de la Bible.
Il
était également médecin et proche collaborateur de Paul. Il a accompagné Paul
dans la plupart de ses voyages et lui faisait bénéficier de ses compétences
médicales. La vie chrétienne n’exclut pas le recours à la science ou à la
médecine lorsque nous tombons malades. Dieu peut guérir directement ou par
l’intermédiaire de la technique médicale.
Luc est l’exemple
d’un homme de métier qui utilise ses capacités au service du Seigneur et qui va
là où Dieu l’envoie. Il est le prototype du
missionnaire médical.
Enfin, Démas
vient clore la liste des compagnons de Paul. Il est le seul qui ne reçoit pas
un mot d’appréciation de la part de Paul. Peut-être que Paul pressentait déjà
sa fragilité. Il est en effet celui qui plus tard l’abandonnera : Démas m'a abandonné par amour pour le siècle présent, et il
est parti pour Thessalonique... (2 Ti
4:10)
L’essentiel
n’est pas de bien commencer sa course, mais de la finir.
Démas
s’est laissé séduire par les richesses du monde. Son péché était l’amour du
monde. On ne peut servir 2 maîtres à la fois; il faut choisir: Dieu ou Mamon.
Nous ne
savons pas s’il s’est repenti à temps de sa mauvaise conduite.
Saluez
les frères qui sont à Laodicée, ainsi que Nympha et l'Église qui est dans sa
maison.
(Col 4:15)
Laodicée
était une ville proche de Colosses. Son église est l’une des 7 églises
mentionnées dans l’Apocalypse.
A
l’époque du Nouveau Testament, la plupart des églises étaient des églises de
maison car les chrétiens étaient persécutés et n’avaient pas droit à des
édifices religieux.
Il faut
dire aussi que les 1ers chrétiens étaient pauvres et n’avaient pas de quoi se
construire des lieux de culte.
Les
manuscrits varient entre Nympha (femme) et Nymphas (homme). Toujours
est-il que cette personne prêtait sa maison et pratiquait l’hospitalité afin
que l’église se réunisse.
Quand
cette lettre aura été lue chez vous, faites en sorte qu'elle soit aussi lue
dans l'église des Laodicéens, et que vous, vous lisiez également celle qui vous
arrivera de Laodicée.
(Col 4:16)
Cette
lettre aux Laodicéens pourrait bien être la lettre aux Ephésiens mais nous n’en
avons aucune certitude.
Paul a
écrit beaucoup de lettres dont plusieurs ont été perdues. Mais Dieu a permis à
ce que l’essentiel soit préservé et nous soit transmis.
Il
s’agissait souvent de lettres circulaires qui devaient être lues par plusieurs
églises.
Dites à Archippe : Prends garde au service que
tu as reçu du Seigneur, afin de le bien remplir. (Col 4:17)
Archippe est aussi appelé compagnon de
combat dans la lettre à Philémon (Philémon 1:2).
Il
devait faire partie de la famille de Philémon (peut-être le fils) et était
également un des leaders de l’église de Colosses. Il devait remplacer Epaphras
pendant son absence auprès de Paul à Rome.
Tout
service ou ministère est un don de Dieu. C’est un don précieux. C’est aussi une
responsabilité. Le travail que Dieu nous confie doit toujours être bien fait.
Archippe
avait peut-être tendance à se relâcher ou à se décourager dans son travail.
C’est
pour cela que Paul exhorte Archippe à bien remplir son ministère, çàd à
l’accomplir pleinement et jusqu’au bout. De même, le Seigneur a confié à chacun de nous un
service et il nous demandera un jour de lui rendre compte de notre fidélité.
Je vous
salue, moi Paul, de ma propre main. Souvenez-vous de mes chaînes. Que la grâce
soit avec vous !
(Col 4:18)
Jusqu’au
verset 17 du dernier chapitre, Paul avait dicté sa lettre à son secrétaire.
Mais
selon son habitude et comme signe d’authenticité, Paul finissait ses lettres en
écrivant une salutation de sa propre main : La salutation est de ma
main à moi, Paul. (1 Co 16:21) Voyez avec quels gros caractères
je vous ai écrit de ma propre main. (Ga 6:11) La salutation est de ma
main, à moi, Paul. C'est ma signature dans toutes mes lettres; voilà mon
écriture. (2 Th 3:17)
Il
demande une fois de plus aux Colossiens de se souvenir de son emprisonnement
pour le nom de Christ et d’intercéder en sa faveur : Souvenez-vous des
prisonniers, comme si vous étiez en prison avec eux, et de ceux qui sont
maltraités comme étant, vous aussi, dans un corps. (Hé 13:3)
Paul
finit sa lettre de la même manière qu’il l’a commencée : en invoquant la grâce
de Dieu sur ses lecteurs.
Cette
grâce divine est nécessaire et parfaitement suffisante pour marcher à la gloire
de Dieu et tenir ferme jusqu’à la fin.
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