LE SALUT
COURS N°
1 : L’EXPIATION
Nous
avons vu que suite à la chute, l’homme est devenu un être pécheur ne pouvant
plus entrer en communion avec Dieu.
Mais
parce que Dieu est amour, Il va tout faire pour rétablir cette relation perdue.
L’expiation
est le moyen employé par Dieu pour ôter le péché et permettre aux hommes de
retrouver une juste relation avec lui.
1/
LA NECESSITE DE L’EXPIATION
§
La sainteté de Dieu
Dieu
est saint par nature, ce qui signifie que Son caractère et Sa conduite sont
parfaitement justes.
Il
ne peut avoir de relation positive avec les ténèbres : Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité?
Ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres? (2 Corinthiens 6:14)
Ne peuvent s’approcher de Lui que ceux qui ont la même
nature que Lui : Qui pourra monter
à la montagne de l'Eternel ? Qui s'élèvera jusqu'à son lieu saint ? Celui qui a les mains innocentes et le cœur
pur; celui qui ne livre pas son âme au mensonge, et qui ne jure pas pour
tromper. (Psaume 24:3-4)
§ Le péché de l’homme
C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré
dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur
tous les hommes, parce que tous ont péché,... (Romains 5:12)
La relation privilégiée qu’avait Dieu avec l’homme a été
brouillée par le péché de ce dernier.
C’est une violation délibérée de la loi divine qui érige un
mur entre Dieu et l’homme : Mais
ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; ce sont
vos péchés qui vous cachent Sa face et L'empêchent de vous écouter. (Esaïe
59:2)
Désormais l’homme ne peut plus jouir de la communion avec
son Créateur.
§ La colère de Dieu
Que personne ne vous séduise par de vains discours; car
c'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. (Ephésiens 5:6)
Le péché est une attaque contre l’honneur, la sainteté et l’autorité
de Dieu.
C’est une rébellion contre Dieu car en péchant, l’homme
choisit de suivre sa propre volonté plutôt que celle de Dieu. Il vole à Dieu le
droit absolu qu’Il a sur la vie de Ses créatures.
Parce que Dieu est juste, tout péché mérite donc le châtiment
et la colère de Dieu.
La colère de Dieu est toujours terrible : C'est une chose terrible que de tomber
entre les mains du Dieu vivant. (Hébreux 10:31)
Mais cette colère est contrebalancée par Sa miséricorde :
Et l'Eternel passa devant lui, et s'écria: L'Eternel, l'Eternel, Dieu miséricordieux
et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité (Exode
34:6)
Heureusement pour nous, car si la colère de Dieu avait été
immédiate, aucun homme n’aurait pu subsister à ce jour.
Dieu retarde le jour de son jugement afin que chacun puisse
se repentir.
§ L’expiation
Dieu est un Dieu de grâce : Dis-leur: Je suis vivant ! Dit le
Seigneur, l'Eternel, ce que je désire, ce n'est pas que le méchant meure, c'est
qu'il change de conduite et qu'il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise
voie; et pourquoi mourriez-vous, maison d'Israël? (Ezéchiel 33:11)
Dans l’expiation, la justice et la grâce de Dieu sont
respectées.
Sa justice réclame la punition du pécheur, mais Sa grâce réclame
son pardon.
2/
L’EXPIATION DANS L’ANCIEN TESTAMENT
Les
sacrifices étaient des signes prophétiques préfigurant le sacrifice parfait (Jésus).
Non seulement les sacrifices de l’AT étaient prophétiques de Christ, mais ils
servaient aussi à préparer le peuple de Dieu à la dispensation supérieure qui
commencerait à la venue de Jésus-Christ.
A/ L’origine du sacrifice
§
Etabli dans le ciel
L’expiation
ou le moyen de sauver l’homme ne fut pas l’effet d’une improvisation de Dieu.
Avant
même la création du monde, Dieu savait que l’homme pècherait et Il avait déjà
pourvu à sa rédemption.
Jésus,
le sacrifice parfait, a été prédestiné (désigné d’avance) avant la fondation du
monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous. (1 Pierre 1:20)
Ainsi, le christianisme n’est pas une nouvelle religion
apparue il y a 20 siècles, mais la manifestation historique d’un dessein éternel.
§ Institué sur la terre
Depuis le commencement de l’humanité, Dieu établit une
institution qui serait à la fois un symbole de sacrifice et un moyen de grâce
pour celui qui se repent et qui croit.
Il s’agit de sacrifices d’animaux, une des plus anciennes
institutions pratiquées par l’homme.
La 1ère mention d’un animal sacrifié se trouve
tout au début de la Bible :
L'Eternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau,
et Il les en revêtit. (Genèse 3:21)
Le 1er sacrifice a donc été accompli par Dieu
Lui-même (tout comme le dernier).
Dieu a du tuer un animal pour fabriquer ces habits de peau.
Dès
le départ, Dieu a pourvu à la nudité physique et spirituelle de l’homme.
Ceci
nous montre que l’homme ne peut lui-même couvrir sa faute et se sauver.
Par
ailleurs, il faut qu’une créature innocente meure (l’animal) pour que le
coupable (l’homme) soit sauvé : telle est la valeur et la signification du
sacrifice.
B/ La nature du sacrifice
La
notion du sacrifice expiatoire se retrouve dans tous les peuples à travers les âges.
Bien
que dénaturés depuis le modèle original, les sacrifices païens sont fondés sur
deux idées fondamentales :
u
L’adoration : l’homme reconnaît qu’il
est sous la puissance d’une divinité qui a certains droits sur lui. En
reconnaissance de ces droits et comme signe de soumission personnelle, il offre
un don ou un sacrifice.
u
L’expiation : fréquemment cependant,
devenant conscient que le péché a troublé cette relation, l’homme reconnaît
instinctivement que le même Dieu qui l’a créé a le droit de le détruire, à
moins que quelque chose ne soit fait pour rétablir la relation rompue.
Ainsi,
le fait de tuer une victime et de répandre son sang pour détourner la colère de
Dieu ou des divinités est une des croyances les plus profondes et les plus
anciennes.
Comment
expliquer ce fait ? Paul nous dit qu’il fut un temps où les hommes
connurent Dieu : En effet, les perfections
invisibles de Dieu, Sa puissance éternelle et Sa divinité, se voient comme à l'œil,
depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages.(Romains 1:20)
De même que l’homme déchu porte encore les marques de son
origine divine, de même les sacrifices païens portent quelques marques d’une révélation
divine originelle.
Mais au fur et à mesure, les nations se détournèrent de
plus en plus de la pure adoration et du pur sacrifice.
Dieu choisit alors Abraham pour se constituer une nation
qui rendrait au monde la lumière et la connaissance de Dieu. A travers lui
naquit Moïse.
Dieu donna à Moïse et à Israël les lois régissant leur vie
morale, nationale et religieuse. Parmi ces lois figurent les lois du sacrifice
(Lévitique ch 1 à 7).
Il y avait ainsi plusieurs types de sacrifice :
Le sacrifice pour le péché :
Lévitique ch 4.
Le sacrifice d’adoration :
Lévitique ch 1.
Le sacrifice de
communion et d’action de grâces : Lévitique ch 3.
Le sacrifice de
culpabilité et de restitution : Lévitique ch 5.
Qui devaient être sacrifiés ?
C’était toujours des animaux « purs », c’est à
dire propres à la consommation et ils devaient être sans défaut.
Ils étaient domestiques, c’est à dire qu’ils étaient
devenus la propriété de l’homme par son labeur.
L’animal
pouvait être une chèvre, un mouton, un bœuf, une colombe, un pigeon.
Comment
les animaux étaient-ils sacrifiés ?
Le
rituel du sacrifice était composé de six actes :
Le fidèle apporte l’offrande là où sont offerts
les sacrifices.
Il place une main (ou les deux) sur le sacrifice
en confessant son péché et en le transférant ainsi à l’animal ou en s’identifiant
avec le sacrifice.
Il tue l’animal.
Le prêtre recueille le sang et en fait l’aspersion
aux quatre coins de l’autel.
Il brûle le sang et la graisse.
Les morceaux restants du sacrifice sont mangés
lors d’un repas sacrificiel.
C/ La valeur du sacrifice
Les
sacrifices de l’AT étaient bons mais imparfaits.
En effet, la loi, qui possède une ombre des biens à venir,
et non l'exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes
sacrifices qu'on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la
perfection. Autrement, n'aurait-on pas
cessé de les offrir, parce que ceux qui rendent ce culte, étant une fois purifiés,
n'auraient plus eu aucune conscience de leurs péchés ? (Hébreux 10:1-2)
Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs
ôte les péchés. (Hébreux 10:4)
Il y a une trop grande disparité entre un animal
irresponsable et l’homme créé à l’image de Dieu.
Le rachat de l’homme ne peut se faire que par un homme
ayant mené une vie pure et parfaite.
Ces sacrifices servaient à faire prendre conscience aux
hommes de la gravité du péché et que sans effusion de sang il n'y a pas de
pardon. (Hébreux 9:22)
Ces sacrifices étaient les moyens temporaires et limités
pour la purification des péchés en attendant que vienne une meilleure alliance
basée sur un bien meilleur sacrifice.
3/
L’EXPIATION DANS LE NOUVEAU TESTAMENT
A/ Importance de l’expiation
La
crucifixion de Jésus est l’accomplissement historique du dessein rédempteur éternel
qui avait été symboliquement préfiguré dans les sacrifices de l’Ancien
Testament.
C’est
le message central de la Bible, c’est le cœur de l’Evangile : « Christ
est mort pour nos péchés ».
C’est
pour cela que les Evangiles décrivent avant tout les souffrances et la mort de
Jésus, bien avant les autres événements de Sa vie.
Cette
mort est l’accomplissement des écrits de l’Ancien Testament : Puis Jésus leur
dit : C'est là ce que je vous disais lorsque j'étais encore avec vous, qu'il
fallait que s'accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans
les prophètes, et dans les psaumes. (Luc
24:44)
Dès le départ, Jésus avait conscience que le but de son
incarnation avait pour but l’expiation des péchés à travers sa mort.
Il a
souvent annoncé à ses disciples la nécessité prochaine de sa mort : Dès lors Jésus
commença à faire connaître à ses disciples qu'il fallait qu'il allât à Jérusalem,
qu'il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs
et des scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième jour. (Matthieu 16:21)
Il tenta de leur expliquer que sa mort ne serait pas
accidentelle ni inutile, mais comme ayant pouvoir de vie et de libération :
En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en
terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.
(Jean 12:24)
Au dernier souper avec ses disciples, Jésus ordonna le rite
de la Cène qui devait rappeler aux croyants leur rédemption grâce à son
sang : car ceci est mon sang, le
sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour le pardon des péchés.
(Matthieu 26:28)
B/
Nature de l’expiation
§ Une expiation
L’expiation c’est le fait de couvrir, de jeter un voile sur
le péché, le cacher à la vue de Dieu, le purifier.
La mort de Christ est une mort expiatoire car Il est mort
afin que le péché de l’homme soit ôté et pardonné : En conséquence, il
a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu'il fût un
souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour
faire l'expiation des péchés du peuple. (Hébreux 2:17)
Expier le péché c’est l’enlever et l’éloigner de sorte que
le transgresseur est totalement purifié et pardonné.
§ Une propitiation
La propitiation est l’acte de rendre propice quelque chose
ou quelqu’un.
C'est lui (Jésus) que Dieu a destiné, par son sang, à être,
pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice,
parce qu'Il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa
patience… (Romains 3:25)
La mort de Jésus est propitiatoire car elle nous a permis
de retrouver la faveur de Dieu en éloignant de nous Sa colère.
Le péché provoque la colère et le jugement de Dieu, mais
Christ a porté nos péchés afin que cette colère soit détournée de nous. Jésus a
subi le châtiment de Dieu à notre place parce qu’il est devenu lui-même la
victime propitiatoire : Nous étions
tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; Et l'Eternel a
fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. (Esaïe 53:6)
Il a plu à l'Eternel de le briser par la souffrance... Après
avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et
prolongera ses jours; Et l'œuvre de l'Eternel prospérera entre ses mains. (Esaïe 53:10)
Sur la croix, Jésus a subi toute la colère ainsi que l’abandon
du Père : Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte:
Eli, Eli, lama sabachthani? C'est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu
abandonné ? (Matthieu 27:46)
Le propitiatoire dans l’AT était le couvercle de l’arche de
l’alliance sur lequel, une fois par an, le grand prêtre faisait l’aspersion du
sang en faveur du peuple coupable. Au-dessus de ce propitiatoire il y avait les
chérubins et la présence de Dieu et au-dessous les tables de la loi qui avait été
transgressée. (Exode 25).
Ainsi, le sang de Jésus s’est interposé entre Dieu et l’homme
pécheur afin que Dieu puisse à nouveau
lui être favorable.
§ Une rédemption
La rédemption est le rachat ou la délivrance.
A l’époque on pouvait délivrer quelqu’un de l’esclavage en
payant son prix sur le marché.
C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être
servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. (Matthieu 20:28)
En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission
des péchés, selon la richesse de sa grâce.
(Ephésiens 1:7)
Jésus est devenu notre rédempteur car Il nous a rachetés en
payant le prix de nos âmes avec son propre sang. Il nous a ainsi délivrés de l’esclavage
du péché.
La rédemption nous montre que si le salut est gratuit pour
tous, il a coûté très cher à Dieu (la vie de Son Fils) et à Jésus (son sang).
La grâce est donc gratuite mais elle a une valeur
inestimable ; c’est pour cela que nous ne devons jamais prendre à la légère
le salut que Dieu nous offre : Comment
échapperons-nous en négligeant un si grand salut ? (Hébreux 2:3)
Cela nous montre aussi que la vie d’un homme a une valeur
infinie aux yeux de Dieu. Seul le sang du Fils de Dieu pouvait le racheter.
Le but suprême de la venue de Jésus sur terre était de
livrer sa vie comme prix de la rançon. Il a payé le salaire qu’exigeait le péché
afin que ceux qui étaient perdus puissent retrouver la vie : Car le
salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle
en Jésus-Christ notre Seigneur. (Romains 6:23)
§ Une substitution
Les sacrifices de l’AT étaient les substituts des hommes pécheurs,
c’est à dire qu’ils prenaient leur place sur l’autel.
De même Christ a pris notre place à la croix ; Il nous
a représentés pleinement : Lui
(Jésus) qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que
morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel
vous avez été guéris. (1 Pierre 2:24)
Jésus s’est totalement identifié à nous en devenant
homme : …mais il s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de
serviteur, en devenant semblable aux hommes (Philippiens 2:7)
puis en prenant le péché de l’homme sur lui : Celui (Jésus) qui n'a point connu le péché,
Il (Dieu) l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui
justice de Dieu. (2 Corinthiens 5:21)
§ Une réconciliation
La réconciliation
est l’acte de rétablir la paix, l’harmonie entre deux personnes.
Le péché
nous a séparés de Dieu. Mais Dieu a pris l’initiative de rétablir la paix entre
Lui et nous : Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui
par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le
monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis
en nous la parole de la réconciliation. (2
Corinthiens 5:18-19)
Désormais, grâce au sang de Jésus, nous sommes en paix avec
Dieu, avec nous-mêmes et avec les autres.
C/ Efficacité de l’expiation
§ Le pardon des péchés
Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit: Voici
l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.
(Jean 1:29)
Grâce à l’œuvre de Jésus, les péchés de celui qui se repent
et qui croit sont effacés définitivement, quelle que soit leur gravité. Le sang
de Jésus est plus puissant que tous les péchés de l’humanité. Tout homme peut
ainsi être débarrassé de la culpabilité et recommencer une vie nouvelle dans le
pardon et la lumière de Son Sauveur : Venez et plaidons ! Dit
l'Eternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme
la neige; S'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine.
(Esaïe 1:18)
§ La libération du péché
Le croyant est non seulement libéré de la culpabilité des péchés
passés, mais aussi de la puissance du péché.
Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin
que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché (Romains 6:6)
Car le péché n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous
êtes, non sous la loi, mais sous la grâce.
(Romains 6:14)
C’est dans la foi vivante et permanente au Sauveur crucifié
que nous trouvons la force pour résister au péché.
§ La délivrance de la mort
Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la
chair, il (Jésus) y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il
anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable, et qu'il
délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus
dans la servitude. (Hébreux 2:14-15)
Jésus a prouvé par sa résurrection que la mort physique
pouvait être vaincue. C’est ce que nous expérimenterons un jour, mais dès que
nous croyons, nous passons de la mort spirituelle à la vie spirituelle (ou la
vie éternelle) : En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute
ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient
point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. (Jean 5:24)
§ Le don de la vie éternelle
Christ est mort afin que non seulement nous échappions à la
mort éternelle mais qu’en plus nous ayons la vie éternelle : Car Dieu a
tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en
lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. (Jean 3:16)
La vie éternelle est le don le plus précieux qu’un homme
puisse recevoir : c’est la connaissance et la communion avec Dieu.
La vie éternelle commence dès la conversion et se
prolongera pour toujours dans la félicité du ciel.
§ La victoire sur les ténèbres
Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a
livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix. (Colossiens 2:15)
Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de
la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre
la mort. (Apocalypse 12:11)
La mort de Christ est la plus grande défaite de Satan car
elle est le remède au péché grâce auquel Satan tenait les hommes sous son
esclavage.
Désormais, à cause du sang de Jésus, le diable ne peut plus
exercer d’emprise sur les enfants de Dieu : Il (Dieu) nous a délivrés
de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de
son amour (Colossiens 1:13).
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