1/ DEFINITION DU SALUT
Par
sa mort expiatoire Jésus-Christ a acquis le salut de l’homme.
Etre
sauvé c’est être délivré d’un danger, c’est être arraché à une situation de péril
et de détresse pour être mis en sécurité.
Jésus
est venu nous sauver de la mort spirituelle et de la condamnation éternelle
dues à nos péchés.
Ce
salut englobe toutes les dimensions du temps :
ð
Dieu nous a sauvés de tous nos péchés passés.
ð
Tout au long de notre existence, Dieu nous
sauve.
ð
Ce salut sera pleinement manifesté lors du
retour de Christ.
Ainsi,
le salut que Dieu nous offre règle notre vie passée, présente et future.
Le
salut se présente sous trois aspects :
«
La justification : l’homme coupable
et condamné devant Dieu est acquitté et déclaré juste, c’est à dire justifié.
«
La régénération (expérience intérieure)
et l’adoption (privilège extérieur) : l’âme morte dans ses péchés a
besoin d’une nouvelle vie ; cette nouvelle vie lui est donnée par un acte
divin de régénération. La personne devient alors un enfant de Dieu et un membre
de Sa famille.
«
La sanctification : mis en règle
avec Dieu, né à une nouvelle vie, l’homme est désormais purifié et consacré au
service de Dieu. Il ne s’appartient plus mais il vit pour servir son Maître.
Si
le salut a été acquis pour nous par le Christ, il doit être appliqué en
nous par le Saint-Esprit.
2/ L’ŒUVRE DE CONVICTION DE L’ESPRIT
Et quand Il sera venu, Il convaincra le monde en ce qui
concerne le péché, la justice, et le jugement:
en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi; la justice, parce que je vais au Père, et que
vous ne me verrez plus; le jugement,
parce que le prince de ce monde est jugé.
(Jean 16:8-11)
Avant de saisir le salut, l’homme a besoin de réaliser qu’il
est perdu à jamais s’il ne se repent, qu’il a besoin d’un Sauveur.
C’est ce que désire entreprendre l’Esprit de Dieu dans le cœur
de chaque individu.
Dieu s’occupe de nous avant même que nous Le connaissions
et alors que nous sommes encore des rebelles.
Convaincre
signifie persuader, présenter la vérité avec tant de force qu’on ne peut pas la
contester.
L’homme,
par nature, est tellement enténébré et aveuglé spirituellement qu’il a besoin
de la révélation puissante du Saint-Esprit pour saisir les vérités
spirituelles.
Il a
tellement été habitué à vivre dans les mensonges du diable que seul l’Esprit de
Dieu, l’Esprit de vérité peut l’en délivrer.
L’un
des mensonges les plus dangereux du diable est de faire croire aux hommes qu’ils
ne sont pas si mauvais que cela et qu’avec de la sincérité et une bonne
religion ils pourront un jour aller au ciel.
Mais
l’un des rôles de l’Esprit est de venir bouleverser cette fausse sécurité.
§ Il convaincra le monde en
ce qui concerne le péché… parce qu'ils ne croient pas en moi
L’homme naturel ne sait pas ce qu’est le péché ou il n’en
mesure pas la réelle gravité.
Avant
tout, l’Esprit s’attache à nous montrer que le plus grand des péchés est le péché
d’incrédulité.
Le
refus de croire est la pire offense qu’on puisse faire au Dieu de vérité qui a
rendu témoignage à Son Fils : Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même;
celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu'il ne croit pas au témoignage
que Dieu a rendu à son Fils. (1 Jean 5:10)
De plus, comme toutes les bénédictions divines ne sont
promises qu’à ceux qui croient ( c’est à dire par la foi), ne pas croire est la
faute dont les conséquences sont les plus dramatiques.
Ne pas croire c’est refuser le seul remède au péché :
la foi en Jésus-Christ.
Dieu peut pardonner tous les péchés sauf celui d’incrédulité : Or sans la foi il est impossible de Lui être
agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe,
et qu'Il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. (Hébreux 11:6)
Depuis la chute d’Adam et Eve jusqu’aux adeptes de l’Antichrist,
toutes les transgressions de l’homme ont une racine commune : le refus d’accepter
le message de Dieu.
Lorsqu’un homme est ainsi touché par la réalité de ce péché
il s’écrie : Viens au secours de
mon incrédulité ! (Marc 9:24)
En principe, la conviction de péché précède l’acceptation
du salut. Il faut un minimum pour reconnaître qu’on a besoin de la grâce.
§ Il convaincra le monde en
ce qui concerne la justice… parce que je vais au Père
Le
sentiment de notre culpabilité nous conduirait au désespoir. Mais le
Saint-Esprit ne nous convainc pas de péché seulement dans le but de nous
affliger : En effet, la tristesse selon Dieu
produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la
tristesse du monde produit la mort. (2
Corinthiens 7:10)
En
effet, cette conviction de péché nous pousse à désirer
ardemment quelqu’un qui pourra nous en délivrer ; elle nous pousse à
rechercher le Sauveur.
Seuls ceux qui se savent malades ressentent le besoin de
consulter un médecin.
Comme
un bon médecin, Dieu révèle le mal qu’il y a en nous, pour pouvoir mieux l’enlever.
Dès
que nous réalisons notre état de pécheur devant Dieu, l’Esprit nous révèle que
Jésus-Christ a totalement pourvu à notre salut et à notre acquittement.
En
ressuscitant Jésus d’entre les morts et en le faisant asseoir à Sa droite, Dieu
prouve que son sacrifice pour le péché de l’humanité a été accepté : …c'est encore à
cause de nous, à qui cela sera compté, à nous qui croyons en Celui qui a
ressuscité des morts Jésus notre Seigneur,
lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre
justification. (Romains 4:24-25)
Ainsi, comme la conviction de péché pousse à la repentance,
la conviction de justice pousse à mettre sa foi en Celui qui sauve.
§ Il convaincra le monde en
ce qui concerne le jugement… parce que le prince de ce monde est jugé
Par cette 3ème conviction, l’Esprit complète les
deux autres : ceux qu’Il appelle se rendent compte qu’ils peuvent échapper
au pouvoir de Satan et que s’ils continuent à se soumettre à lui, ils
connaitront la même condamnation.
La
croix a brisé le pouvoir de Satan sur les hommes en détruisant le pouvoir du péché
par lequel Satan tenaient les hommes en esclavage.
Désormais,
Satan ne peut plus revendiquer ceux et celles qui ont été lavés par le sang de
Jésus.
Le
sang de Jésus sur nous est la marque de notre appartenance à Dieu et non plus
au diable.
Même
s’il dispose encore d’un sursis pour « peu de temps », le diable est définitivement
condamné et a déjà été vaincu par le Fils de Dieu.
3/ LE PECHE CONTRE LE SAINT-ESPRIT
C'est pourquoi je vous dis : tout péché et tout blasphème
sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera point
pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l'homme, il lui sera pardonné;
mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans
ce siècle ni dans le siècle à venir.
(Matthieu 12:31-32)
Nous avons vu le rôle vital qu’avait le Saint-Esprit pour
convaincre l’homme de péché, de justice et de jugement.
Si quelqu’un a ainsi été éclairé, s’il a reçu la
connaissance de la vérité et qu’à ce moment là il refuse de se convertir, qu’est-ce
qui pourra l’amener à de meilleurs sentiments ?
On peut malheureusement blasphémer Dieu le Père et s’opposer
à Dieu le Fils par ignorance.
Mais résister à l’Esprit au moment où Il provoque une
conviction est le fait de gens qui sont pleinement conscients de leur révolte
et qui choisissent volontairement de désobéir à Dieu.
Ils préfèrent, malgré la lumière divine, rester dans leurs
ténèbres spirituelles.
Il est vrai qu’ils sont peu nombreux ceux qui obéissent à
la 1ère sollicitation de l’Esprit. Mais c’est grave d’y résister,
car on risque de s’enfermer toujours plus dans une révolte obstinée.
Et l’on finit par arriver à un point de non-retour.
Ces
personnes-là ne peuvent plus être sauvées : Car, si nous péchons
volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus
de sacrifice pour les péchés, mais une attente
terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui
a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de
trois témoins; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui
aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de
l'alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de
la grâce ? (Hébreux 10:26-29)
Jésus mettait en garde les Pharisiens contre ce péché car
ceux-ci prétendaient que Jésus chassait les démons par le diable, bien que dans
leur for intérieur, ils savaient que c’était l’œuvre de l’Esprit de Dieu. Mais
comme ils ne voulaient à aucun prix se soumettre au Christ, ils avançaient une
explication absurde et de mauvaise foi.
Ce blasphème ne concerne donc que les inconvertis. Ceux qui
sont nés de nouveau se sont laissés persuader par le Saint-Esprit. Mais ils
doivent veiller afin de ne pas retomber dans une désobéissance délibérée contre
le Saint-Esprit.
Ceux qui ont commis ce péché ne sont pas troublés à la pensée
d’avoir commis une faute si terrible. Il n’y a aucune repentance dans leur cœur.
En
revanche, si un chrétien ressent l’angoisse d’avoir commis un tel péché, c’est
qu’il est travaillé par Dieu et qu’il est toujours entre Ses mains.
Tant
qu’on a le désir de revenir à Dieu, le pardon est offert : Tous ceux que le
Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à
moi (Jean 6:37).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire