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Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne. (2 Timothée 3:16-17)

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Vous avez à votre disposition une série d’études bibliques. Ces études abordent les thèmes fondamentaux de la doctrine chrétienne tels qu’ils sont révélés dans le Livre inspiré de Dieu, la Bible.

Certains de ces thèmes abordent la connaissance de Dieu, de Sa création, de Ses œuvres; d’autres sont plus pratiques et montrent comment vivre sa foi de manière à être agréable à Dieu.

Qu’à travers ces études votre amour pour la Parole de Dieu grandisse et que vous puissiez davantage faire confiance en Celui qui est l’Auteur.

jeudi 7 juin 2012

Épître aux Colossiens CHAPITRE 4


Maîtres, accordez à vos serviteurs ce qui est juste et équitable, sachant que, vous aussi, vous avez un Maître dans le ciel. (Col 4:1)  
De l’autre côté de la relation, les maîtres doivent traiter leurs employés convenablement.
A l’époque, les maîtres considéraient leurs esclaves comme des objets et pouvaient en faire ce qu’ils voulaient. Les esclaves étaient souvent maltraités et exploités comme des bêtes.
Mais la Bible dit que les maîtres ne doivent pas les dominer ou les tyranniser mais les considérer avec justice et équité.
Ils doivent traiter leurs employés comme ils aimeraient que le Seigneur les traite eux-mêmes.
Ils doivent comprendre, qu’aux yeux de Dieu ils ne sont pas supérieurs à leurs serviteurs.
Les maîtres terrestres comme les serviteurs devront tous un jour rendre compte à Dieu.

Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces. (Col 4:2)
La prière est la respiration de l’âme et sans elle, le chrétien ne peut vivre spirituellement.
Elle est le lien qui unit le croyant avec son Seigneur.
La prière, comme la respiration, doit être pratiquée constamment et non pas de temps à autre.
Prier n’est pas toujours facile, c’est parfois même un combat. C’est pour cela que Paul nous demande de persévérer c’est-à-dire de continuer avec détermination, de tenir ferme et ne pas se relâcher: Jésus leur dit une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier et ne pas se lasser. (Lu 18:1)
Il faut y veiller çàd être vigilant à ce sujet; il existe tant d’ennemis à une vie de prière soutenue: paresse, négligence, occupations, soucis, loisirs…
La prière demande aussi qu’on soit alerte pendant qu’on prie. Cela veut dire qu’il ne faut pas s’endormir (comme les disciples à Gethsémané) ou rêvasser mais être actif: La prière agissante (fervente, énergique) du juste a une grande efficacité. (Ja 5:16)
Enfin, la prière doit toujours s’accompagner d’actions de grâces ou de remerciements. Nous ne devons pas oublier quand nous prions que Dieu n’est jamais obligé de nous écouter ou de nous exaucer. C’est par grâce que nous pouvons Le prier et c’est par grâce qu’Il nous répond.
La prière ne consiste pas seulement à demander à Dieu quelque chose mais aussi à Le louer et à Le remercier pour ce qu’Il a déjà fait dans nos vies.
Un esprit reconnaissant nous permet de maintenir la bonne attitude de cœur lorsque nous sommes devant Dieu.

Priez également pour nous : que Dieu ouvre une porte à notre parole, afin que je puisse annoncer le mystère du Christ, pour lequel je suis dans les chaînes, et en parler clairement comme je le dois. (Col 4:3-4)
De même que Paul priait pour les chrétiens, il demandait à ce que les chrétiens prient pour lui et pour ses compagnons d’œuvre, mettant en pratique cette vérité : nous sommes tous membres les uns des autres (Ro 12:5), à savoir, nous avons tous besoin des uns et des autres dans le corps de Christ. Si Paul le grand apôtre en avait besoin, nous tous à plus forte raison.
Demander que d’autres prient pour nous est aussi une preuve d’humilité : nous reconnaissons que nous ne sommes pas suffisants à nous-mêmes.
Mais si Paul demande à ce qu’on prie pour lui, ce n’est pas d’une manière égoïste. Il ne demande même pas la prière pour être relâché de prison mais il demande que son ministère soit béni de Dieu et qu’à travers cela une multitude le soit.
Paul croyait fermement en l’efficacité de la prière, de l’intercession et plus particulièrement dans l’efficacité de la prière de l’Eglise. L’intercession de l’Eglise amène la puissance.
L’œuvre que Dieu nous demande de faire ne peut s’accomplir que par Sa puissance. Aussi, Paul demande que Dieu ouvre une porte à l’annonce de l’Evangile. Nous n’avons pas à enfoncer des portes fermées mais à attendre que Dieu les ouvre pour nous : Après leur arrivée, ils réunirent l'Église et rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux, et comment Il avait ouvert aux païens la porte de la foi. (Ac 14:27)
Paul voulait que la parole de Dieu atteigne toutes les couches de la société et toutes les nations.
Non seulement il voulait annoncer l’Evangile, le mystère du Christ, mais aussi l’annoncer avec clarté et luminosité afin que tous puissent le comprendre et le recevoir.
La prédication de Paul était centrée sur le Christ, sur Sa personne et Son œuvre. Il ne prêchait pas une nouvelle religion ou des expériences spirituelles.
Par ailleurs, Paul rappelle aux Colossiens qu’il était emprisonné à cause de l’Evangile ; mais cela ne l’empêchait pas de continuer à prêcher.
Loin de se décourager face à l’adversité et aux oppositions, Paul se saisissait de chaque circonstance, favorable ou non, pour faire connaître le nom de Jésus-Christ.

Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors. Rachetez le temps. (Col 4:5)
La vie nouvelle en Christ ne comprend pas seulement la vie d’église et la vie privée mais aussi la vie publique avec les gens du dehors c’est-à-dire ceux qui ne connaissent pas Dieu.
Dieu a placé chacun de Ses enfants dans un environnement afin qu’il soit Son représentant ou Son ambassadeur. Chaque croyant a un entourage, une sphère d’influence (famille, amis, collègues de travail, connaissances, voisins…) à qui il peut témoigner.
Il témoigne d’abord par son comportement avant de témoigner par ses paroles : « ce que tu es parle si fort que je n’entends pas ce que tu dis ». Les gens sont plus attentifs à nos actes qu’à nos paroles. Attention à ne pas donner un contre-témoignage çàd à donner une mauvaise image de l’évangile et des chrétiens. Il y a parfois chez certains chrétiens un zèle charnel et destructeur.
Le chrétien doit donc se conduire avec sagesse envers les non-chrétiens : Au milieu des païens, ayez une bonne conduite, afin que, là où ils vous calomnient comme faisant le mal, ils voient vos œuvres bonnes, et glorifient Dieu au jour de sa visite. (1 Pi 2:12)
Rachetez le temps veut dire littéralement saisissez-vous de toutes les occasions qui se présentent à vous pour témoigner de Dieu. En effet, le temps est court, les occasions de témoigner ne sont pas infinies et le Seigneur revient bientôt. Il y a une chose importante que nous ne pourrons plus faire au ciel: témoigner de Jésus. C’est ici-bas qu’il faut le faire!

Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment vous devez répondre à chacun. (Col 4:6)
A l’exemple de notre Maître, nos paroles doivent être pleines de grâce et servir à édifier ceux qui les entendent : Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole malsaine, mais s'il y a lieu, quelque bonne parole qui serve à l'édification nécessaire et communique une grâce à ceux qui l'entendent. (Ep 4:29)
L’évangile que nous annonçons est d’abord et surtout un message de grâce, pas de jugement ou de condamnation. Le témoignage ne consiste pas à critiquer ou à culpabiliser les incroyants « tu dois faire ceci, tu ne dois pas faire cela » mais à leur montrer l’amour bienveillant de Dieu à l’égard du pécheur.
Mais la parole du chrétien ne doit pas être mièvre non plus; elle doit être également assaisonnée de sel, c’est-à-dire avoir un effet sur les auditeurs, parfois même les confronter à la réalité de leur péché et de leur besoin d‘un Sauveur. Le sel provoque la soif. Nos auditeurs doivent à notre contact avoir la soif spirituelle, la soif de rencontrer Jésus.
C’est ainsi que le chrétien pourra répondre avec à-propos aux besoins réels de son entourage.
En ce qui me concerne, Tychique, le frère bien-aimé, fidèle serviteur du Seigneur, mon compagnon dans le service du Seigneur, vous mettra au courant de tout. Je vous l'envoie tout exprès, pour que vous connaissiez notre situation, et pour qu'il console vos cœurs. (Col 4:7-8)
Paul présente maintenant ses compagnons d’œuvre, tous ceux qui travaillent à ses côtés. Cette liste est un hommage rendu à tous ces héros méconnus de la 1ère Eglise.
Dieu a voulu consigné leurs noms pour encourager tous ceux qui sont à Son service: Car Dieu n’est pas injuste pour oublier votre action, ni l’amour que vous avez montré pour son nom par les services que vous avez rendus et que vous rendez encore aux saints. (Hé 6:10)
L’Œuvre de Dieu ne se fait jamais seul. Paul comprenait bien que le succès du ministère était lié au travail d’équipe. Il savait qu’il ne pouvait accomplir son service tout seul, bien qu’il avait reçu de Dieu d’énormes talents et capacités. Nous avons tous besoin des uns des autres.
Un bon dirigeant ne fait pas le travail de dix hommes mais pousse dix hommes à travailler.
La qualité principale que Paul met en relief dans la vie de ces hommes est la fidélité.
Tychique, originaire de la province d’Asie (Ac 20:4), était ancien de l’église de Colosses et était aux côtés de Paul dans sa prison à Rome. Il était chargé de porter la présente lettre. Il était déjà l’envoyé de Paul vers l’église d’Ephèse : Pour que vous sachiez, vous aussi, ce qui me concerne et ce que je fais, Tychique, le frère bien-aimé, fidèle serviteur du Seigneur, vous mettra au courant de tout. (Ep 6:21)
Il avait pour mission de renseigner les Colosssiens sur la situation de Paul afin qu’ils puissent mieux prier pour lui. Trop de prières restent vagues. Pour que la prière soit efficace, il faut qu’elle soit précise et ciblée. Les chrétiens des églises locales doivent être au courant de la situation des missionnaires qui sont partis (circulaires de prière, revues missionnaires). Cela permet de mieux intercéder et de voir comment Dieu a répondu aux prières.
Grâce à sa fidélité, Paul put plus tard l’envoyer en Crète: Lorsque je t’enverrai Artémas ou Tychique, empresse-toi de venir me rejoindre à Nicopolis, car c’est là que j’ai résolu de passer l’hiver. (Tt 3:12) et à Ephèse:  J’ai envoyé Tychique à Éphèse. (2Ti 4:12)

Je l'envoie avec le fidèle et bien-aimé frère Onésime, votre compatriote. Ils vous mettront au courant de tout ce qui se passe ici. (Col 4:9)
Onésime était un esclave originaire de Colosses. Il s’était enfui de chez son maître Philémon et avait trouvé refuge à Rome. Là, il rencontra Paul et se convertit (épître à Philémon).
Onésime avait un passé douteux; il s’était enfui comme un voleur mais Paul le considère maintenant comme un bien-aimé, un frère : en Christ, il n’y a ni esclave, ni libre!

Aristarque, mon compagnon de captivité, vous salue, ainsi que Marc, le cousin de Barnabas, au sujet duquel vous avez reçu des instructions: s'il vient chez vous, faites-lui bon accueil. (Col 4:10)
Aristarque, un Macédonien de Thessalonique, était aux côtés de Paul à Ephèse (Ac 19:29).
Puis il accompagna l’apôtre à Rome sur le navire (Ac 27:2).
Comme Paul, il avait été emprisonné à cause de sa foi. Il était prisonnier volontaire par fidélité à Paul et à Jésus-Christ. Il n’avait pas peur de souffrir pour la cause de l’Evangile.
Marc, également appelé Jean-Marc était le cousin de Barnabas. Il les accompagna lors de leur 1er voyage missionnaire. Durant ce voyage, Marc les abandonna. C’est pour cela que Paul ne voulut plus le reprendre avec lui et à cause de cela se sépara de Barnabas : Le dissentiment fut si aigre que finalement ils se séparèrent. Barnabas prit Marc avec lui et s’embarqua pour Chypre. (Ac 15:39)
Mais Dieu est capable de transformer le mal en bien: au lieu d’avoir une équipe missionnaire, il y en eut deux! Toutes les 2 firent un excellent travail.
Malgré cette épisode, Paul fait ici l’éloge de Marc. Non seulement il lui a pardonné mais il en a fait un de ses compagnons d’œuvre. Paul dira de lui à la fin de sa vie: Prends Marc et amène-le avec toi, car il m’est fort utile pour le service. (2Ti 4:11)
En plus de tout cela, Dieu choisit Marc pour qu’il écrive un Evangile. C’est très probablement l’apôtre Pierre qui lui a raconté la vie de Jésus.
Marc est l’homme de la seconde chance: il illustre le fait que Dieu est capable de nous donner une 2ème chance après un échec, aussi grave soit-il (ex de Pierre aussi).

Jésus, appelé Justus, vous salue aussi. Parmi les circoncis ce sont les seuls qui travaillent avec moi pour le royaume de Dieu; ils ont été pour moi un réconfort. (Col 4:11)
Le nom de Jésus était très répandu parmi les Juifs. Parce que ce nom était lourd à porter, ce compagnon de Paul se faisait appeler Justus (latin) qui veut dire « juste ».
Aristarque, Marc et Justus étaient des circoncis soit par leur naissance, soit par leur conversion (prosélytes).
Ils étaient pour Paul un réconfort ou une consolation au milieu de toutes ses tribulations.
Même le grand apôtre avait besoin d’être encouragé par d’autres croyants bien moins renommés que lui. Il montrait par là son humilité.

Épaphras, votre compatriote, vous salue: serviteur du Christ-Jésus, il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, afin que, parfaits et pleinement convaincus de la volonté de Dieu, vous teniez ferme. Je lui rends ce témoignage qu'il prend beaucoup de peine pour vous, pour ceux de Laodicée et pour ceux d'Hiérapolis. (Col 4:12-13)
Epaphras était comme Onésime un Colossien. Il était le fondateur de l’église de Colosses. En effet, suite au ministère de Paul à Ephèse il était retourné chez lui évangéliser les siens. Il était aussi le pasteur de l’église de Colosses. Il avait rejoint Paul à Rome pour lui faire part des déviations doctrinales qui menaçaient l’église.
Sa caractéristique était qu’il était un homme de prière. Son ministère était surtout marqué par l’intercession. Il combattait (litt. agonisait) dans la prière en faveur des chrétiens pour qu’ils soient des hommes faits et qu’ils demeurent dans la volonté de Dieu.
Il priait non seulement pour son église mais aussi pour les églises environnantes de Laodicée et d’Hiérapolis. En somme, il priait pour les chrétiens de 3 villes! Exemple à suivre…

Luc, le médecin bien-aimé, vous salue, ainsi que Démas. (Col 4:14)
Luc était d’origine païenne et a écrit son Evangile ainsi que les Actes des Apôtres. Il est probablement le seul auteur non-Juif de la Bible.
Il était également médecin et proche collaborateur de Paul. Il a accompagné Paul dans la plupart de ses voyages et lui faisait bénéficier de ses compétences médicales. La vie chrétienne n’exclut pas le recours à la science ou à la médecine lorsque nous tombons malades. Dieu peut guérir directement ou par l’intermédiaire de la technique médicale.
Luc est l’exemple d’un homme de métier qui utilise ses capacités au service du Seigneur et qui va là où Dieu l’envoie. Il est le prototype du missionnaire médical.
Enfin, Démas vient clore la liste des compagnons de Paul. Il est le seul qui ne reçoit pas un mot d’appréciation de la part de Paul. Peut-être que Paul pressentait déjà sa fragilité. Il est en effet celui qui plus tard l’abandonnera : Démas m'a abandonné par amour pour le siècle présent, et il est parti pour Thessalonique... (2 Ti 4:10)
L’essentiel n’est pas de bien commencer sa course, mais de la finir.
Démas s’est laissé séduire par les richesses du monde. Son péché était l’amour du monde. On ne peut servir 2 maîtres à la fois; il faut choisir: Dieu ou Mamon.
Nous ne savons pas s’il s’est repenti à temps de sa mauvaise conduite.
Saluez les frères qui sont à Laodicée, ainsi que Nympha et l'Église qui est dans sa maison. (Col 4:15)
Laodicée était une ville proche de Colosses. Son église est l’une des 7 églises mentionnées dans l’Apocalypse.
A l’époque du Nouveau Testament, la plupart des églises étaient des églises de maison car les chrétiens étaient persécutés et n’avaient pas droit à des édifices religieux.
Il faut dire aussi que les 1ers chrétiens étaient pauvres et n’avaient pas de quoi se construire des lieux de culte.
Les manuscrits varient entre Nympha (femme) et Nymphas (homme). Toujours est-il que cette personne prêtait sa maison et pratiquait l’hospitalité afin que l’église se réunisse.

Quand cette lettre aura été lue chez vous, faites en sorte qu'elle soit aussi lue dans l'église des Laodicéens, et que vous, vous lisiez également celle qui vous arrivera de Laodicée. (Col 4:16)
Cette lettre aux Laodicéens pourrait bien être la lettre aux Ephésiens mais nous n’en avons aucune certitude.
Paul a écrit beaucoup de lettres dont plusieurs ont été perdues. Mais Dieu a permis à ce que l’essentiel soit préservé et nous soit transmis.
Il s’agissait souvent de lettres circulaires qui devaient être lues par plusieurs églises.

Dites à Archippe : Prends garde au service que tu as reçu du Seigneur, afin de le bien remplir. (Col 4:17)
Archippe est aussi appelé compagnon de combat dans la lettre à Philémon (Philémon 1:2).
Il devait faire partie de la famille de Philémon (peut-être le fils) et était également un des leaders de l’église de Colosses. Il devait remplacer Epaphras pendant son absence auprès de Paul à Rome.
Tout service ou ministère est un don de Dieu. C’est un don précieux. C’est aussi une responsabilité. Le travail que Dieu nous confie doit toujours être bien fait.
Archippe avait peut-être tendance à se relâcher ou à se décourager dans son travail.
C’est pour cela que Paul exhorte Archippe à bien remplir son ministère, çàd à l’accomplir pleinement et jusqu’au bout. De même, le Seigneur a confié à chacun de nous un service et il nous demandera un jour de lui rendre compte de notre fidélité.

Je vous salue, moi Paul, de ma propre main. Souvenez-vous de mes chaînes. Que la grâce soit avec vous ! (Col 4:18)
Jusqu’au verset 17 du dernier chapitre, Paul avait dicté sa lettre à son secrétaire.
Mais selon son habitude et comme signe d’authenticité, Paul finissait ses lettres en écrivant une salutation de sa propre main : La salutation est de ma main à moi, Paul. (1 Co 16:21) Voyez avec quels gros caractères je vous ai écrit de ma propre main. (Ga 6:11)                  La salutation est de ma main, à moi, Paul. C'est ma signature dans toutes mes lettres; voilà mon écriture. (2 Th 3:17)
Il demande une fois de plus aux Colossiens de se souvenir de son emprisonnement pour le nom de Christ et d’intercéder en sa faveur : Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez en prison avec eux, et de ceux qui sont maltraités comme étant, vous aussi, dans un corps. (Hé 13:3)
Paul finit sa lettre de la même manière qu’il l’a commencée : en invoquant la grâce de Dieu sur ses lecteurs.
Cette grâce divine est nécessaire et parfaitement suffisante pour marcher à la gloire de Dieu et tenir ferme jusqu’à la fin.

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