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Vous avez à votre disposition une série d’études bibliques. Ces études abordent les thèmes fondamentaux de la doctrine chrétienne tels qu’ils sont révélés dans le Livre inspiré de Dieu, la Bible.

Certains de ces thèmes abordent la connaissance de Dieu, de Sa création, de Ses œuvres; d’autres sont plus pratiques et montrent comment vivre sa foi de manière à être agréable à Dieu.

Qu’à travers ces études votre amour pour la Parole de Dieu grandisse et que vous puissiez davantage faire confiance en Celui qui est l’Auteur.

vendredi 13 avril 2012

SMYRNE


LES 7 EGLISES D’ASIE 2


Apocalypse 2:8-11

SMYRNE
Smyrne existe toujours ; c’est Izmir la 3ème plus grande ville de Turquie (500 000 habitants).
Comme pour les autres églises, cette lettre est envoyée dans un contexte de persécution.
Smyrne veut dire « myrrhe », un aromate qui avait un pouvoir analgésique.
La myrrhe est associée à l’idée de souffrance, de tribulation.

Cet aromate avait été offert à Christ par les mages d’orient en prévision de ses souffrances pour le salut de l’humanité.
La myrrhe entrait aussi dans la composition de l’huile d’onction des sacrificateurs.
L’onction que Dieu nous donne pour le servir s’accompagne de la capacité à souffrir pour Son nom : c’est l’esprit de la croix qui accepte joyeusement et volontairement les souffrances pour Christ.
Smyrne représente les églises qui subissent de plein fouet la persécution et les souffrances pour le nom de Christ.

Ap 2:8 : Ecris à l'ange de l'Eglise de Smyrne, Voici ce que dit le premier et le dernier…
Dieu contrôle toutes choses : il est en dehors des limites du temps.
Il n’est jamais dépassé par les événements.
Il voit tout du début jusqu’à la fin. Il a une vue d’ensemble.
C’est pourquoi Il ne s’affole et ne précipite jamais.

Ap 2:8 : Celui qui était mort, et qui est revenu à la vie
Christ est réellement mort pour nos péchés : il ne s’est pas évanoui.
Si il est réellement mort, il est réellement ressuscité.
Y a-t-il plus grand miracle ? Le plus grand ennemi, la mort, a été vaincu.
La plus grande puissance de l’univers est celle de la résurrection : Christ l’a manifestée.
Si nous savons cela, nous pouvons affronter n’importe quelle situation.
Jésus fortifie d’abord la foi des chrétiens de Smyrne.
Il les prépare à recevoir favorablement le message qu’il va leur communiquer.

Ap 2:9 : Je connais ton affliction et ta pauvreté (bien que tu sois riche), et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan.
Notre situation est parfaitement connue aux yeux de Celui qui sonde tout.
Dieu nous suit du regard, nous voit dans les bons comme dans les mauvais jours.
Les chrétiens de Smyrne étaient intègres ; c’est la seule église avec Philadelphie à ne pas recevoir de reproches de la part du Seigneur. C’est une église modèle.
A cause de leur intégrité, ces chrétiens avaient refusé de pactiser avec les méthodes du monde pour s’enrichir et ils étaient restés pauvres matériellement.
La richesse matérielle ne doit jamais être une fin en soi (c’est de l’idolâtrie) mais elle doit servir aux intérêts du royaume de Dieu.
Malgré cette pauvreté, le Seigneur leur demande de ne pas se prendre en pitié, de se plaindre, mais plutôt de se réjouir du fait qu’ils ont des richesses spirituelles qui valent tous les trésors du monde.
Quant aux Juifs en question, ils prétendaient faire partie du peuple de Dieu mais ils le reniaient dans leurs actes : ils s’opposaient à la propagation de l’évangile et vouaient un culte à l’empereur romain tout en fréquentant la synagogue. C’étaient des opportunistes.

Ap 2:10 : Ne crains pas ce que tu vas souffrir…
La peur nous inhibe et nous paralyse.
La peur est l’un des plus grands ennemis du chrétien.
Jésus disait souvent à ses disciples : « soyez sans crainte » « que la paix soit avec vous »
La paix de Jésus est le meilleur remède à la crainte, à l’angoisse, à l’inquiétude.
Ne pas avoir peur de la souffrance ou de la mort.
Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il rende impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable;  ainsi il délivre tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude. (Hé 2:14-15)
Jésus nous libère de l’esclavage de la peur car il a vaincu la mort.

Ap 2:10 : Voici, le diable jettera quelques-uns d'entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours.
Le diable : nous avons un ennemi. Nous ne devons pas l’ignorer. Nous ne devons pas l’exalter.
Il est bien réel : il a un nom, une personnalité. Il s’oppose constamment à Dieu et fait tout pour détruire le peuple de Dieu. Il ne chôme jamais.
Nous devons connaître cette réalité du combat spirituel mais ne pas nous inquiéter car il a déjà été vaincu.
Ce qui doit nous rassurer : le Seigneur connaît à l’avance tous les agissements du diable. Si une armée connaît à l’avance les tactiques de son ennemi elle a déjà gagné la guerre.
Jésus a déjà prévu la solution face aux attaques de l’ennemi.
Le diable ne peut nous atteindre ou nous persécuter que dans les limites que Dieu lui a autorisées (cf Job).

Afin que vous soyez éprouvés : les attaques du diable sont autorisées par Dieu parce qu’elles servent les intérêts divins : elles ont pour but d’éprouver notre foi.
Le diable fait souvent une œuvre qui se retourne contre lui-même. En nous persécutant, il permet à notre foi d’être épurée, de grandir.
Il désire nous abattre mais à travers ce qu’il fait, Dieu nous élève et nous fortifie.
Satan avait voulu envoyer Joseph en prison pour le museler et le détruire, mais Dieu s’est servi de cette épreuve pour fortifier la foi de son serviteur et l’élever au poste de 1er ministre du royaume d’Egypte.
Il a voulu exterminer tous les Juifs du temps du roi Assuérus en Perse à travers les plans diaboliques d’Haman, mais Dieu a su retourner la situation en faveur de Son peuple et élever les Juifs Esther et Mardochée aux plus hautes places du royaume.
Le diable fait souvent une œuvre qui le trompe. Il a toujours un train de retard par rapport à Dieu. Nous ne devons pas le craindre. Mais nous ne devons pas le sous-estimer.
Quand on fait la guerre, il y a 2 pièges à éviter : surestimer son ennemi ou le sous-estimer.
L’épreuve ou la tribulation fait partie du processus de croissance du chrétien (c’est pour cela que Dieu nous laisse sur la terre : pour nous former, nous préparer au ciel) :
C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. (1 Pi 1:6-7)
Ils (Paul et Barnabas) affermissaient l'âme des disciples, les exhortaient à demeurer dans la foi, et disaient: C'est par beaucoup de tribulations qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. (Ac 14:22)
Notre foi et notre caractère se fortifient non pas dans la facilité et la complaisance mais dans les difficultés de la vie (un arbre est d’autant plus robuste qu’il a subi des intempéries).
Dans la vie chrétienne il nous faut discerner les saisons de Dieu : ce n’est pas toujours l’été avec le soleil à son beau fixe ; il y a aussi des périodes hivernales où on a froid.
Mais ces épreuves sont salutaires : elles nous empêchent de nous endormir spirituellement, elles nous rapprochent de Dieu et nous permettent de délaisser ce qui nous freine dans notre marche chrétienne. Elles nous ramènent à l’essentiel.
Certains hélas conçoivent mal l’utilité de l’épreuve : ils échouent au test, à l’examen. Ils ne peuvent passer à la classe supérieure dans l’école de Dieu. Ils restent à la maternelle.
Loin de se confier davantage en Dieu quand vient la tribulation, ils se retournent contre Dieu et commence à maugréer. Ils ne comprennent pas que toutes choses concourent au bien de ce qui aiment Dieu. Ils tournent en rond. Satan jubile.

Vous aurez une tribulation de dix jours : toute épreuve a ses limites.
Dieu ne nous éprouve pas constamment : nous ne pourrions pas tenir. Même Jésus n’a pas tout le temps connu l’opposition. Il a eu des moments de joie avec ses disciples et ses amis (Marthe, Marie, Lazare).
Il nous conduit parfois dans la vallée de l’ombre de la mort, dans le désert, mais Il nous amène aussi dans les verts pâturages, auprès des eaux paisibles.
Dans toutes ces choses Dieu nous forme ; Il sait comment nous amener à une plus grande maturité spirituelle.
Pour certains il faudra plus d’épreuves que pour d’autres, parce qu’ils sont plus lents à comprendre, plus désobéissants.
Si les Israélites avaient été plus soumis, ils n’auraient pas erré 40 ans dans le désert, ils auraient gagné la terre promise en 40 jours.

Ap 2:10 : Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.
Dieu nous donnera toujours la capacité d’être fidèle dans l’épreuve, de ne pas renier la foi.
Chaque épreuve est adaptée à l’enfant de Dieu. Aucune n’est au-dessus de ses forces.
Plus l’épreuve est grande, plus sa grâce nous soutient :
Aucune tentation (épreuve) ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés (éprouvés) au-delà de vos forces; mais avec la tentation (l’épreuve) il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter. (1 Co 10:13)
Les 1ers chrétiens, parce qu’ils refusaient de se prosterner devant César étaient jetés dans les arènes pour être dévorés par les bêtes fauves mais ils continuaient à chanter des cantiques.

Le Seigneur nous demande une fidélité totale : jusqu’à la mort s’il le faut.
Mais avant de mourir pour le Seigneur nous devons être prêts à vivre pour lui chaque jour.
Si nous ne vivons pas quotidiennement dans la fidélité, nous ne serons pas capables de mourir pour lui. Si nous ne sommes pas fidèles quand tout est facile, nous ne le serons pas quand viendra la persécution.
Les chrétiens de Smyrne avaient la mentalité de Paul : selon ma ferme attente et mon espérance, je n'aurai honte de rien, mais maintenant comme toujours, Christ sera glorifié dans mon corps avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort; (Ph 1:20)
On pouvait rendre d’eux ce témoignage : Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'Agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort. (Ap 12:11)

Promesse : Ap 2:11 : Celui qui vaincra n'aura pas à souffrir la seconde mort.
Quelle que soit l’épreuve, la persécution, nous pouvons être vainqueurs :
Qui nous séparera de l'amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée?  Selon qu'il est écrit, c'est à cause de toi qu'on nous met à mort tout le jour, qu'on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. (Rm 8:35-37)
Notre victoire est uniquement liée à notre position en Christ.
Notre récompense en tant que vainqueurs est d’échapper à la seconde mort c’est-à-dire à la malédiction qui pèse sur toute l’humanité depuis la chute d’Adam.
La 1ère mort est la mort physique. Elle ne dure qu’un temps.
La 2nde mort est la mort spirituelle : la séparation éternelle de la présence de Dieu, la perdition définitive et irrémédiable :
Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans. (Ap 20:6)
Puis la mort et le séjour des morts furent jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, l'étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu. (Ap 20:14-15)
Mieux vaut s’il le faut souffrir ici-bas pour Christ que souffrir éternellement dans l’étang de feu et de souffre.
Mieux vaut choisir ici-bas le rejet et la calomnie des hommes plutôt que d’avoir à souffrir éternellement le rejet de Dieu. Le plus grand malheur pour un homme c’est d’être abandonné de Dieu définitivement. C’est la seconde mort.

Conclusion
A travers l’église de Smyrne, le Seigneur nous dit que nous n’avons pas à craindre les attaques de l’ennemi : Il contrôle toutes choses et veut faire de nous des vainqueurs.
Il nous montre aussi que notre espérance n’est pas ici-bas. Ces chrétiens étaient pauvres matériellement, socialement, mais ils étaient riches spirituellement. Ils avaient fait le bon choix : s’amasser des trésors non pas sur la terre mais dans le ciel.
N’oublions jamais que nous sommes des pèlerins en transit ici-bas.
La vie n’est qu’un passage, un court séjour qui doit nous conduire dans le paradis éternel.
Si nous sommes prêts à souffrir pour le nom de Christ ici-bas nous aurons notre lot de joie et de consolation éternels.
Quelles que soient les difficultés présentes, regardons à Jésus et à la récompense qui nous attend. Comme Paul ne nous décourageons pas si la bataille fait rage :
C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même si notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. (2 Co 4:16-18)
Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers, héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui. (Rm 8:17)



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