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Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne. (2 Timothée 3:16-17)

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Vous avez à votre disposition une série d’études bibliques. Ces études abordent les thèmes fondamentaux de la doctrine chrétienne tels qu’ils sont révélés dans le Livre inspiré de Dieu, la Bible.

Certains de ces thèmes abordent la connaissance de Dieu, de Sa création, de Ses œuvres; d’autres sont plus pratiques et montrent comment vivre sa foi de manière à être agréable à Dieu.

Qu’à travers ces études votre amour pour la Parole de Dieu grandisse et que vous puissiez davantage faire confiance en Celui qui est l’Auteur.

vendredi 18 mai 2012

Épître aux Galates CHAPITRE 6


Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que toi aussi, tu ne sois tenté. (Ga 6:1)
Dans ce chapitre, l’apôtre montre quelques exemples de marche selon l’Esprit.
Tout d’abord l’attitude de l’homme spirituel par rapport à son frère qui a péché.
Il s’agit là d’un chrétien qui serait pris en flagrant délit de péché ou qui a été piégé par le péché, de manière accidentelle. L’attitude spirituelle consiste non pas à juger et à condamner cet homme mais à le redresser. Ce verbe signifie littéralement réparer un os brisé ou raccommoder des filets de pêche. On doit le faire avec la bonne attitude : un esprit de douceur, preuve de la spiritualité et de l’humilité de celui qui s’en charge.  En le faisant, chacun doit garder à l’esprit qu’il n’est pas meilleur que celui qui est tombé et que lui non plus n’est pas à l’abri du même péché.

Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi du Christ. Si quelqu'un pense être quelque chose, alors qu'il n'est rien, il s'illusionne lui-même.
(Ga 6:2-3)
Une 2ème attitude spirituelle consiste à soulager les autres en portant leur fardeau. Les fardeaux en question sont trop lourds à porter seul ; il s’agit des problèmes, des échecs, des difficultés, des tentations etc. La loi du Christ est la loi d’amour qui doit prévaloir parmi les disciples de Christ : Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. (Jean 13:34)
Quelqu’un s’illusionne ou se séduit quand il pense n’avoir besoin de personne pour porter ses fardeaux ou quand il méprise et juge celui qui en a.

Que chacun examine son œuvre propre, et alors il trouvera en lui seul, et non dans les autres, le sujet de se glorifier, car chacun portera sa propre charge. (Ga 6:4-5)
Quelqu’un pourrait penser en voyant son frère tomber ou être écrasé par un fardeau qu’il est plus spirituel que lui. C’est de l’orgueil. Premièrement, nous sommes tous faits de la même pâte, deuxièmement, plutôt que de nous comparer aux autres, nous devons nous examiner, c’est-à-dire nous « approuver après examen ». Chacun est responsable de sa propre vie, de ce Dieu lui a confié comme appel, comme ministère, comme talents, comme responsabilités.
Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal du Christ, afin qu'il soit rendu à chacun d'après ce qu'il aura fait dans son corps, soit en bien, soit en mal. (2 Corinthiens 5:10)

Que celui à qui l'on enseigne la parole fasse participer à tous ses biens celui qui l'enseigne. (Ga 6:6)
Un 3ème exemple de marche par l’Esprit consiste à servir les ministres de la Parole.
Il est normal que le prédicateur qui a semé la bonne Parole puisse être rémunéré en retour par des biens matériels : De même aussi, le Seigneur a établi comme règle que ceux qui annoncent l'Évangile vivent de l'Évangile. (1 Corinthiens 9:14)
Ce principe permet au prédicateur d’être libéré des contingences matérielles et lui permet de s’adonner sans réserve à son ministère.

Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair, moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l'Esprit, moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. (Ga 6:7-8)
Paul évoque la loi universelle des semailles et de la moisson. Ce principe de cause à effet concerne tous les domaines de la vie physique, morale et spirituelle.
Ce principe implique que c’est le semeur  qui décide du résultat de sa récolte. Négliger cela serait mépriser Celui qui a créé cette loi immuable : Dieu Lui-même.
Le chrétien n’a que deux champs pour y faire ses semailles ; il doit choisir.
Semer pour sa chair revient à satisfaire les désirs mauvais de sa nature pécheresse. Celui qui agit ainsi récoltera fatalement ce qui est propre à la chair : la corruption ou la destruction, le pourrissement. Semer pour l’Esprit revient à marcher dans l’obéissance à Dieu et permet de récolter la vie éternelle c’est-à-dire non seulement une vie impérissable mais la plus haute qualité de vie qui existe.
Ainsi, pour récolter un caractère spirituel, il faut semer des pensées et des actes spirituels.
Nous devenons exactement ce que nous semons dans nos vies.


Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. (Ga 6:9)
Il arrive que des chrétiens se découragent quand ils pratiquent le bien, quand ils sèment la semence spirituelle car la moisson tarde. Mais le principe des semailles et de la moisson enseigne que même si la récolte tarde, elle arrivera certainement. Le fermier qui sème sa semence ne s’attend pas à la voir pousser le même jour. La moisson arrive toujours au temps convenable, c’est-à-dire au temps voulu par Dieu, qui est toujours le meilleur.
Parfois même la récolte totale sera engrangée dans l’éternité. Connaissant cela, nous devons marcher par la foi et ne pas nous relâcher.

Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. (Ga 6:10)
Un dernier exemple de marche par l’Esprit consiste à servir tous les hommes, en particulier les frères en la foi. Il y a un ordre de priorité dans nos actes de bienveillance : notre famille spirituelle puis ceux qui ne connaissent pas Dieu. C’est le 1er test de notre amour pour Dieu : notre amour pour nos frères. Le chrétien spirituel saisira chaque occasion (kairos, une période de temps fixe et précise) que Dieu lui donne pour faire le bien. En fait, toute la vie du chrétien est une occasion unique mais limitée de servir son prochain au nom du Seigneur.

Voyez avec quels gros caractères je vous ai écrit de ma propre main. (Ga 6:11)
A ce stade, Paul prend la plume de son scribe et conclut sa lettre comme il le fait souvent dans ses autres épîtres. Il veut que les Galates sachent que c’est bien lui, l’apôtre de Christ, qui a écrit la lettre et pas un faussaire. Les gros caractères ou les grandes lettres peuvent être interprétés de deux façons : 1) les problèmes oculaires de Paul l’obligeait à écrire ainsi. 2) il utilise de grosses lettres pour donner encore plus de force à son message.

Tous ceux qui veulent se faire bien voir selon la chair vous contraignent à vous faire circoncire, uniquement afin de n'être pas persécutés pour la croix du Christ. Car eux-mêmes, ces circoncis, n'observent pas la loi; mais ils veulent que vous vous fassiez circoncire pour se glorifier dans votre chair. (Ga 6:12-13)
Paul revient une dernière fois sur l’attitude fallacieuse et hypocrite des judaïsants.
Ces légalistes qui prônent la nécessité de la circoncision pour être sauvés recherchent en fait à se faire bien voir selon la chair, c’est-à-dire à plaire aux hommes, à être admirés d’eux.
En choisissant la loi mosaïque, il préserve leur respectabilité et évite ainsi toute persécution, tout mépris que constitue la prédication de la croix du Christ à cette époque.
Pire que cela, ils ne respectent pas la loi qu’ils prêchent. Leur but est de gagner le maximum de prosélytes et de les circoncire afin de s’en enorgueillir.

Quant à moi, certes non! Je ne me glorifierai de rien d'autre que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde! (Ga 6:14)
L’attitude de Paul est toute autre. La gloire de Paul n’était pas dans le regard des hommes mais dans celui de Dieu. Ce qui fait la honte des légalistes, la croix, devient un sujet de fierté pour Paul. La croix représente le sacrifice expiatoire de jésus, auquel Paul s’identifie.
Paul rejette le monde, c’est-à-dire le système mauvais planétaire gouverné par Satan.
Ce monde est crucifié pour Paul, il n’exerce plus aucun attrait sur lui et lui-même est crucifié au monde, ce dernier l’ignore complètement.
Car ce qui compte, ce n'est ni la circoncision ni l'incirconcision, mais c'est d'être une nouvelle créature. Sur tous ceux qui suivront cette règle, paix et miséricorde, ainsi que sur l'Israël de Dieu! (Ga 6:15-16)
Ce qui importe n’est pas un rite extérieur ou un symbole religieux comme la circoncision mais la réalité intérieure : être une nouvelle créature. C’est toute la différence entre une religion humaine et l’évangile. Cette règle est le message du salut par grâce et accorde les bénédictions éternelles que sont la paix et la miséricorde.
L’Israël de Dieu représente tous les juifs qui croient en Christ, à savoir ceux qui sont les descendants d’Abraham à la fois d’un point de vue physique et spirituel.

Du reste que personne ne me fasse de la peine, car je porte sur mon corps les marques de Jésus. (Ga 6:17)
Paul avait déjà amplement souffert ; il désire que les judaïsants cessent de lui faire de la peine.
Les marques (stigmata) sont tous les résultats physiques de la persécution pour le nom de son Seigneur (cicatrices, blessures). Elles étaient la preuve de son attachement total à Christ.

Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit! Amen!
(Ga 6:18)
Malgré toutes les paroles sévères qu’il a pu dire aux Galates, Paul conclue sa lettre en s’adressant à eux comme ses frères. C’est par amour fraternel et dans leur intérêt qu’il leur a écrit ces choses. Il finit donc par une parole de bénédiction, confiant qu’il est dans la grâce de Dieu pour ramener ces croyants dans le droit chemin et la saine doctrine.
C’est bien en effet de grâce dont ces croyants avaient le plus besoin. Comment les Galates pouvaient-ils ne pas répondre favorablement à l’appel si tendre et persuasif de leur père spirituel ?

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