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Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne. (2 Timothée 3:16-17)

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Vous avez à votre disposition une série d’études bibliques. Ces études abordent les thèmes fondamentaux de la doctrine chrétienne tels qu’ils sont révélés dans le Livre inspiré de Dieu, la Bible.

Certains de ces thèmes abordent la connaissance de Dieu, de Sa création, de Ses œuvres; d’autres sont plus pratiques et montrent comment vivre sa foi de manière à être agréable à Dieu.

Qu’à travers ces études votre amour pour la Parole de Dieu grandisse et que vous puissiez davantage faire confiance en Celui qui est l’Auteur.

mercredi 29 février 2012

COURS N°1 : LA NATURE DE CHRIST


«  Qui dites-vous que je suis ? ». Cette question que Jésus posa à ses disciples est sûrement la plus importante à laquelle tout homme et toute femme doit répondre. Car la réponse à cette question déterminera son avenir éternel.
Nous pouvons avoir la meilleure réponse quand on énumère et quand on explique les noms et les titres sous lesquels Christ est connu.

1/ LE FILS DE DIEU (divinité)

- Ce titre proclame la divinité de Christ. Jésus n’est jamais appelé un fils de Dieu au sens général dans lequel les hommes et les anges sont enfants de Dieu (Job 2 :1).
- Il est le Fils de Dieu dans l’unique sens. Jésus est présenté comme ayant une relation de parenté avec Dieu, relation qui n’est partagée par aucune autre personne dans l’univers.
- Pour illustrer et confirmer cette vérité, considérons :

A/ La conscience qu’avait Jésus de ce qu’Il est

- Luc, le seul écrivain rapportant un incident de l’enfance de Jésus, nous dit qu’à l’âge de 12 ans, Il avait conscience de deux choses : d’abord une relation spéciale de parenté avec Dieu, qu’il appelle Son Père ; ensuite, d’une mission spéciale à remplir sur la terre : Il leur dit: pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père? (Luc 2:49).
- Quand et comment cette prise de conscience Lui vint reste un mystère pour nous. Il a toujours été le Fils de Dieu, mais le moment vint où, après avoir étudié l’Ecriture Sainte relative au Messie, la conscience est venue dans son esprit, que Lui, le fils de Marie, n’était autre que le Fils de Dieu.
- Au bord du Jourdain, Jésus entendit la voix du Père corroborant et confirmant ce dont il avait conscience intérieurement : Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. (Matthieu 3:17)
- Dans le désert, Il résista victorieusement à Satan qui essayait de remettre en question sa filiation divine (« Si tu es Fils de Dieu… » Matthieu 4 :3).
- Plus tard, dans son ministère, Il loua Pierre pour son témoignage inspiré du ciel : Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis?  Simon Pierre répondit: tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.  Jésus, reprenant la parole, lui dit: tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. (Matthieu 16:15-17)
- Devant le sanhédrin, Il aurait pu échapper à la mort en reniant sa qualité de Fils de Dieu ; Il lui suffisait d’affirmer qu’Il était un fils de Dieu, au même titre que tous les hommes ; mais adjuré par le souverain sacrificateur de prêter serment, Il déclara la conscience qu’Il avait de sa divinité, bien qu’Il sût que cette affirmation lui vaudrait une sentence de mort : Et le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit: je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu.  Jésus lui répondit: tu l'as dit… Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, disant: Il a blasphémé! Qu'avons-nous encore besoin de témoins? Voici, vous
venez d'entendre son blasphème. (Matthieu 26:63-65)
- En effet, pour les Juifs, affirmer qu’on est le Fils de Dieu signifie qu’on est Dieu Lui-même : A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu'il violait le sabbat, mais parce qu'il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. (Jean 5:18)

B/ Les droits de Jésus

- Jésus se plaça côte à côte avec l’activité divine : Mon Père agit jusqu'à présent; moi aussi, j'agis. (Jean 5:17) Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde; maintenant je quitte le monde, et je vais au Père. (Jean 16:28) … le Père m'a envoyé … (Jean 20:21).
- Il proclame une connaissance et une communion divines : Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. (Matthieu 11:27)  Père juste, le monde ne t'a point connu; mais moi je t'ai connu, et ceux-ci ont connu que tu m'as envoyé. (Jean 17:25)
- Il déclarait manifester la personne du Père : Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe! Celui qui m'a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père?  Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les œuvres. (Jean 14:9-10)
- Il assuma les prérogatives divines : l’omniprésence : Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux.( Matthieu 18:20), le pouvoir de pardonner les péchés : Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. Il y avait là quelques scribes, qui étaient assis, et qui se disaient au-dedans d'eux : comment cet homme parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul?( Marc 2:5-7), la puissance de ressusciter les morts : La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. (Jean 6:40). Il se proclame juge et arbitre de la destinée de l’homme :  Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils. (Jean 5:22)
- Il demandait un abandon complet et une fidélité sans réserve que seul Dieu peut, avec justice, réclamer : Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions... (Matthieu 11:29). Il insistait sur le total renoncement à eux-mêmes de la part de ses disciples : Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. (Matthieu 16:24). Ils devaient être prêts à couper les liens les plus chers et les plus intimes : Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. (Matthieu 10:37)

C/ L’autorité de Jésus

- Dans l’enseignement de Jésus on note l’absence complète d’expressions telles que « c’est mon opinion », « je pense que », « il se peut que » etc. Au contraire, il dit sans cesse « en vérité, en vérité, je te le dis », affirmant par là-même l’authenticité divine de sa parole.
- C’est ce qui frappait d’ailleurs ses auditeurs : Après que Jésus eut achevé ces discours, la foule fut frappée de sa doctrine;  car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes. (Matthieu 7:28-29)

D/ L’innocence de Jésus

- Dans les paroles et les actes de Jésus, on note une absence complète de culpabilité ou de conviction de péché. Il avait la connaissance la plus profonde de la saleté du péché, cependant aucune trace de péché n’a souillé son âme.
- Au contraire, lui le plus humble des hommes, jette le défi : Qui de vous me convaincra de péché? (Jean 8:46). Il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux (Hébreux 7:26).

E/ Le témoignage des disciples

- Aucun Juif n’a jamais commis l’erreur de penser par exemple que Moïse était divin ; même ses disciples les plus enthousiastes n’auraient jamais songé à lui attribuer une mention telle que « baptiser au nom du Père, de Moïse et du Saint-Esprit ». La raison est que Moïse n’a jamais parlé ni agi comme s’il était venu de Dieu, ni partagé Sa nature.
- D’autre part, les disciples qui avaient suivi Jésus pendant des années et l’avaient vu sous tous les aspects caractéristiques de son humanité, l’ont plus tard reconnu et adoré comme Dieu.
- Ils l’ont prêché comme puissance de salut, comme le seul nom qui sauve, l’ont invoqué dans la prière, et ont été prêts à tout abandonner et même à mourir pour Lui.
- Jean parle de Lui comme le créateur de toutes choses : Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. (Jean 1:1-3)
- Thomas le septique fut convaincu de Sa divinité : Thomas lui répondit: mon Seigneur et mon Dieu! (Jean 20:28)
- Pierre dit aux Juifs que Jésus est à la droite de Dieu, qu’Il communique le Saint-Esprit : Elevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis, et Il l'a répandu, comme vous le voyez et l'entendez (Actes 2:33), qu’Il est le seul chemin du salut : Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés (Actes 4:12), qu’Il pardonne les péchés : Dieu l'a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés (Actes 5:31), qu’Il est le juge de tous : Et Jésus nous a ordonné de prêcher au peuple et d'attester que c'est Lui qui a été établi par Dieu juge des vivants et des morts. (Actes 10:42)
- Paul annonce à plusieurs reprises Sa divinité : le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen! (Romains 9:5)  Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. (Colossiens 1:16-17)  Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. (Colossiens 2:9)  en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus-Christ (Tite 2:13).

2/ LE FILS DE L’HOMME (humanité)

A/ Qui ?

- « Fils de l’homme » signifie celui qui participe à la nature humaine et à ce qui la distingue. Appliqué à Christ, cette expression le désigne comme participant de la nature humaine, de ses qualités, et sujet aux faiblesses humaines.
- En même temps, ce titre signifie un être céleste qui s’est complètement identifié avec l’humanité pour être son représentant et son Sauveur. Il s’appelle le Fils de l’homme et non pas un fils de l’homme.
- Jésus est donc à la fois pleinement Dieu et pleinement homme : Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme (1 Timothée 2:5)
- Ce titre est en rapport avec sa vie terrestre. L’humanité du Fils de Dieu fut réelle et non un semblant. Il a vécu comme souffrant réellement de la faim, de la soif, de la fatigue, du chagrin et comme étant sujet en général aux maux de la nature humaine, à l’exception du péché : Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. (Matthieu 4:2) Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l'Ecriture fût accomplie: j'ai soif. (Jean 19:28)
Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits (Jean 4:6).

B/ Comment ?

- Par quel acte le Fils de Dieu devint-Il le Fils de l’homme ? Quel miracle a pu amener dans le monde le « second homme » qui est le « Seigneur venu du ciel » ?
- La réponse est que le Fils de Dieu est entré dans le monde comme Fils de l’homme en étant conçu dans le sein de Marie par le Saint-Esprit, sans père humain.
- La qualité de la vie entière de Jésus est en harmonie avec la manière de sa naissance. Celui qui est venu par la naissance virginale, a vécu une vie virginale (une parfaite innocence), ce dernier miracle étant aussi grand que le premier.
- Sur le fait de la naissance virginale est fondée la doctrine de l’incarnation : l’incarnation signifie que Dieu est devenu homme, à un moment précis de l’Histoire. Cela ne veut pas dire que Dieu ait été transformé en homme, ni que Dieu ait cessé d’être Dieu et commença à être un homme ; mais que tout en restant Dieu, Il assuma, ou prit une nouvelle nature, une nature humaine, l’unissant à la nature divine en un seul être, une seule personne : Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme.
- Cette doctrine est essentielle : Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'antéchrist… (1 Jean 4:2-3)

C/ Pourquoi ?

Quels étaient les desseins de l’incarnation ?
- Le Fils de Dieu est venu dans le monde pour révéler Dieu : Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître. (Jean 1:18)  Ses actes et ses paroles manifestaient la personne même de Dieu : tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. (Jean 5:19). Jésus est venu révéler pleinement au monde l’amour et la puissance de Dieu : dans ces derniers temps, Dieu nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde. Ce Fils, qui est le rayonnement de sa gloire et l'expression de sa personne… (Hébreux 1:2-3)
- Jésus a pris notre nature humaine afin de la glorifier et de la préparer à une destinée céleste. Il façonna ainsi un modèle céleste, à l’aide duquel la nature humaine pourrait être ramenée à la ressemblance divine. Le Fils de Dieu devint le Fils de l’homme pour que les hommes puissent devenir fils de Dieu : mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu (Jean 1:12), et un jour ils seront semblables à Lui : Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été
manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. (1 Jean 3:2).  Le premier homme (Adam), tiré de la terre, est terrestre; le second homme (Jésus) est du ciel… Et de même que nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste. (1 Corinthiens 15:47 et 49)
- Mais l’obstacle dans le chemin de la perfection de l’humanité est le péché. Pour nous en délivrer, il nous fallait un Sauveur parfait qui vienne mourir à notre place.

3/ JESUS (œuvre de salut)

- elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. (Matthieu 1:21)
- Dès son entrée dans le monde, notre rédempteur reçoit le nom qui exprime sa mission suprême.
- Jésus est la forme grecque de l’hébreu Josué et signifie « Yahweh est salut ».
- Les 1ers prédicateurs de l’Evangile n’avaient pas besoin d’expliquer aux Juifs le sens de « Sauveur » ; ils avaient déjà appris la leçon dans leur propre histoire : C'est de la postérité de David que Dieu, selon sa promesse, a suscité à Israël un Sauveur, qui est Jésus. (Actes 13:23)
- Les Juifs comprenaient que le message de l’Evangile était le suivant : de même que Dieu envoya Moïse pour délivrer Israël de l’esclavage en Egypte, Il avait de même envoyé Jésus pour délivrer Son peuple de ses péchés et de l’esclavage de Satan.
- Sur la croix, Jésus accomplit la mission exprimée par Son nom, car sauver le peuple de ses péchés implique une expiation, c’est à dire le fait d’ôter les péchés, et une expiation signifie la mort.
- Mais même durant sa vie terrestre, Jésus vécut conformément à son nom, Il fut toujours un Sauveur.
- Partout dans le pays, des gens pouvaient témoigner : « j’étais lié par le péché, mais Jésus m’a délivré ». Marie-Madeleine pouvait dire : « Il a chassé de moi 7 démons ». Le paralytique pouvait témoigner : « Il a pardonné mes péchés ».

4/ LE CHRIST (titre officiel et mission)

- Christ est la forme grecque du mot hébreu « Messie » qui signifie « celui qui est oint ». Ce mot est suggéré par la pratique de l’onction d ‘huile comme symbole de la consécration divine pour le service.
- Si les sacrificateurs et quelquefois les prophètes étaient oints, lors de leur installation dans leurs fonctions, le titre de « oint » était particulièrement donné aux rois d’Israël qui gouvernaient comme les représentants de l’Eternel.
- Les prophètes ont annoncé la venue d’un roi de la maison de David, plus grand que David, sur qui reposerait l’Esprit de l’Eternel, avec une puissance jamais connue jusque là : Puis un rameau sortira du tronc d'Isaï, et un rejeton naîtra de ses racines. L'Esprit de l'Eternel reposera sur Lui: Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l'Eternel. (Esaïe 11:1-2)
- Jésus a incarné la plénitude parfaite de l’Esprit : car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l'Esprit avec mesure. (Jean 3:34)
- Son règne serait éternel et sous Son autorité s’assembleraient toutes les nations. C’était l’Oint ou le Messie ou le Christ, et sur Lui était centré toutes les espérances d’Israël.
- Jésus-Christ fut de toute éternité élu pour être le Messie ou le Christ, et ensuite publiquement investi dans son office messianique au bord du Jourdain : Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. (Matthieu 3:16)
- Jésus accomplit la prophétie d’Esaïe que l’Oint de Dieu serait un proclamateur de la vérité divine, et non un agitateur de foules ou un héros politique : Voici mon serviteur que j'ai choisi, mon bien-aimé en qui mon âme a pris plaisir. Je mettrai mon Esprit sur lui, et il annoncera la justice aux nations.  Il ne contestera point, il ne criera point, et personne n'entendra sa voix dans les rues.  Il ne brisera point le roseau cassé, et il n'éteindra point le lumignon qui fume, jusqu'à ce qu'il ait fait triompher la justice.  Et les nations espéreront en son nom. (Matthieu 12:16-21)

5/ LE SEIGNEUR (divinité, exaltation, souveraineté)

- « Seigneur » est l’un des titres donnés les plus fréquemment à Jésus. Il indique Sa divinité, Son exaltation et Sa souveraineté.

A/ Sa divinité

- Le titre « Seigneur » lorsqu’il est placé devant un nom renferme la pensée de divinité aussi bien pour les Juifs que pour les païens. « Seigneur », en grec kurios, était l’équivalent de Yahweh dans  la traduction grecque de l’Ancien Testament (traduit en français par Seigneur ou Eternel).
- Quand l’empereur romain parlait de lui-même comme du « Seigneur César », les gens comprenaient que l’empereur réclamait la divinité.
- C’est pour cela que les 1ers chrétiens choisirent la persécution plutôt que d’attribuer à un homme un titre qui n’appartenait qu’à Celui qui est vraiment divin.
- C’est seulement à Celui que Dieu avait exalté (Jésus), qu’ils donneraient le titre de Seigneur et rendraient un culte : Thomas lui répondit: Mon Seigneur et mon Dieu! (Jean 20:28)

B/ Son exaltation

- Dans l’éternité, Jésus possède le titre de « Fils de Dieu » par la vertu de sa parenté avec Dieu. Dans l’histoire, Il a gagné le titre de « Seigneur » en mourant à la croix : lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais …Il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.  C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom (Philippiens 2:8-9).
- Jésus fut toujours divin par nature, Il devint Seigneur par ce qu’Il a accompli.
- Jésus, bien qu’Il soit par nature égal à Dieu, s’est volontairement soumis aux limitations humaines, en prenant la nature de l’homme, devint serviteur de l’homme, et mourut sur la croix pour sa rédemption. Comme récompense, Dieu l’a élevé à la Seigneurie, au-dessus de toutes les créatures.
- Cette récompense est bien méritée car quel meilleur droit pourrait avoir quelqu’un à gouverner sur les autres, si ce n’est qu’Il les a aimés au point de se donner pour eux : afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. (Philippiens 2:10-11)

C/ Sa souveraineté

- En Egypte, Yahweh se révéla à Israël comme Rédempteur et Sauveur ; au Sinaï, comme
Seigneur et Roi. Les deux vont ensemble, car Celui qui devint leur Sauveur a le droit légitime d’être leur chef.
- Il en est ainsi de Jésus et de son peuple. Les 1ers chrétiens reconnaissaient instinctivement, comme tous les vrais disciples, que Celui qui les a rachetés du péché et de la destruction a le droit d’être le Seigneur de leurs vies.
- Rachetés à un grand prix, ils ne sont plus à eux-mêmes, mais ils appartiennent à Celui qui a donné Sa vie pour eux : Il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux. (2 Corinthiens 5:15)
- Si Jésus est notre Sauveur, Il doit être aussi notre Maître et Seigneur.

6/ LA PAROLE (éternelle préexistence et activité)

- Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. (Jean 1:1)
- La parole de l’homme lui sert à s’exprimer, à entrer en communication avec les autres, à faire connaître ses pensées, ses sentiments et ses projets. Par sa parole, il formule des ordres et fait agir sa volonté. Les paroles d’un homme sont l’expression de sa nature et de son caractère.
- De même, la Parole de Dieu Lui sert à communiquer avec les autres, à traiter avec eux ; c’est le moyen privilégié par lequel Il exprime et révèle Son amour, Sa puissance, Sa volonté.
- Jésus est cette Parole car, par Lui, Dieu a révélé Sa nature, Sa volonté, Ses activités et car par Lui Dieu contacte le monde.
- Le Dieu éternel s’est pleinement manifesté en Son Fils qui est « le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne » (Hébreux 1:3)
- Il est vrai que Dieu s’était déjà manifesté par la parole des prophètes, par des songes et des visions, par des manifestations temporaires. Mais l’homme avait besoin d’une manifestation plus complète de la personne de Dieu : Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde (Hébreux 1:1-2)
- C’est pour cela que la Parole éternelle de Dieu prit la nature humaine et devint un homme : Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. (Jean 1:14)
- Jésus est devenu « l'image du Dieu invisible » (Colossiens 1:15).

7/ LE FILS DE DAVID (lignée royale)

- Ce titre est équivalent à celui de « Messie », car une qualification importante du Messie était sa descendance davidique.
- En récompense de sa fidélité, l’Eternel promit au roi David une dynastie éternelle et une souveraineté éternelle sur Israël fut donnée à sa maison : Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés, ton trône sera pour toujours affermi. (2 Samuel 7:16)
- C’est de là que date l’attente qu’il apparaîtrait sûrement un roi appartenant à la famille de David et à sa lignée.
- Aux époques de détresse, les prophètes rappelaient au peuple cette promesse, leur disant que la rédemption d’Israël et des nations était liée à la venue d’un grand Roi de la maison de David : Voici, les jours viennent, dit l'Eternel, où je susciterai à David un germe juste; Il régnera en roi et prospérera, Il pratiquera la justice et l'équité dans le pays. (Jérémie 23:5)
- Bien des siècles après ces prophéties messianiques, un ange apparut à une jeune fille nommée Marie et lui dit : Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin. (Luc 1:31-33)
- Que Jésus est le Fils de David se voit par l’annonce faite à sa naissance, par sa généalogie : Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham (Matthieu 1:1), par le fait qu’il accepta le titre qu’on lui attribua : étant parti de là, Jésus fut suivi par deux aveugles, qui criaient: Aie pitié de nous, Fils de David! (Matthieu 9:27), et par le témoignage des écrivains du Nouveau Testament : Souviens-toi de Jésus-Christ, issu de la postérité de David, ressuscité des morts, selon mon Evangile (2 Timothée 2:8).
- Mais le titre « Fils de David » n’était pas une description complète du Messie, car il insistait principalement sur Sa descendance humaine.
- C’est pourquoi, le peuple ignorant l’Ecriture qui parlait de la nature divine de Christ, attendait un Messie humain qui serait un second David.
- En une certaine occasion, Jésus essaie d’élever les pensées des chefs religieux au-dessus de cette conception incomplète : Comme les pharisiens étaient assemblés, Jésus les interrogea, en disant: Que pensez-vous du Christ? De qui est-il le fils? Ils lui répondirent: de David. Et Jésus leur dit: Comment donc David, animé par l'Esprit, l'appelle-t-il Seigneur, lorsqu'il dit: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied?  Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils?  Nul ne put lui répondre un mot. (Matthieu 22:41-46)
- Par cela, Jésus voulut leur montrer qu’Il était à la fois Seigneur de David en tant que Fils De Dieu et Fils de David en tant que Fils de Marie.
- Dans Esaïe 9, la nature divine et la descendance davidique du Messie sont réunies :  Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule; on l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l'empire de l'accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours: Voilà ce que fera le zèle de l'Eternel des armées. (Esaïe 9:6-7)

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