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Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne. (2 Timothée 3:16-17)

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Vous avez à votre disposition une série d’études bibliques. Ces études abordent les thèmes fondamentaux de la doctrine chrétienne tels qu’ils sont révélés dans le Livre inspiré de Dieu, la Bible.

Certains de ces thèmes abordent la connaissance de Dieu, de Sa création, de Ses œuvres; d’autres sont plus pratiques et montrent comment vivre sa foi de manière à être agréable à Dieu.

Qu’à travers ces études votre amour pour la Parole de Dieu grandisse et que vous puissiez davantage faire confiance en Celui qui est l’Auteur.

dimanche 4 mars 2012

COURS N° 5 : L’ENSEIGNEMENT DE CHRIST


Il existe plusieurs formes d’enseignement : on peut enseigner par des paroles, des actes, l’exemple de son caractère, en mettant les autres au travail, en leur confiant une tâche.
Jésus a employé toutes ces méthodes.
Il a autant enseigné par sa vie que par ses paroles. Ce qu’il était et ce qu’il faisait ne peut être dissocié de ce qu’il disait : Théophile, j'ai parlé, dans mon premier livre, de tout ce que Jésus a commencé de faire et d'enseigner dès le commencement (Actes 1:1).

1/ CARACTERES DE L’ENSEIGNEMENT DE CHRIST

            A/ Autorité

- Après que Jésus eut achevé ces discours, la foule fut frappée de sa doctrine; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes. (Matthieu 7:28-29)
- Quand le sabbat fut venu, il se mit à enseigner dans la synagogue. Beaucoup de gens qui l'entendirent étaient étonnés et disaient: d'où lui viennent ces choses? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée ? (Marc 6:2)
- Le 1er aspect qui frappe dans l’enseignement de Jésus est son autorité.
- Un chef des Juifs confesse avec respect : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui. (Jean 3:2)
- Même ceux qui sont envoyés pour se saisir de Jésus sont subjugués par sa parole et reviennent les mains vides en déclarant : Les gardiens répondirent : jamais homme n'a parlé comme cet homme. (Jean 7:46)

            B/ Ce que Jésus dit de son propre enseignement

- Il place l’autorité de ses paroles au-dessus de la loi de l’ancienne alliance : « Il a été dit aux anciens…mais moi, je vous dis… ! » répète-t-il plusieurs fois dans le Sermon sur la Montagne :
Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens : tu ne tueras point; celui qui tuera mérite d'être puni par les juges. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d'être puni par les juges. (Matthieu 5:21-22)

- L’autorité de ses paroles est divine. Quand il parle, il dit les paroles de Dieu : Car je n'ai point parlé de moi-même; mais le Père, qui m'a envoyé, m'a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer. (Jean 12:49)
La source de ses paroles et de leur autorité est la même que celle de ses miracles ; c’est Dieu Lui-même.

- Jésus offre aux hommes un critère infaillible leur permettant de reconnaître si, oui ou non, ses paroles sont de Dieu. Ce critère est l’obéissance :  Si quelqu'un veut faire la volonté de Celui qui m’a envoyé, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. (Jean 7:17)
- Ses paroles, lorsqu’elles sont crues, c’est-à-dire obéies, mènent à Dieu et communiquent la vie éternelle :  En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. (Jean 5:24)
- Jésus affirme que son enseignement est le seul fondement solide sur lequel les hommes peuvent bâtir pour éviter la ruine au jour de l’adversité et du jugement :  C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. (Matthieu 7:24)

- Les paroles de Jésus sont la loi divine par laquelle tous les hommes seront jugés :  Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde point, ce n'est pas moi qui le juge; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour. (Jean 12:47-48)
- Celui qui reçoit les paroles de Jésus entre dans la famille de Dieu :  Mais il répondit: ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. (Luc 8:21)
- Mépriser la parole de Jésus, c’est le mépriser directement :  Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l'homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges. (Luc 9:26)

- Enfin, Jésus attribue à son message une autorité suprême et éternelle :  Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. (Luc 21:33)

- En résumé, celui qui parle ainsi, dont la valeur morale est reconnue par tous, et dont l’enseignement a transformé le cours de l’histoire, était soit un imposteur, soit ce qu’il prétendait être : le Fils de Dieu incarné, qui donne les paroles de Dieu et qui est la vérité absolue.
Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. (Jean 14:6)

            C/ Style

- Jésus a utilisé des formes de langage très variées.
- Les plus frappantes qualités de son style sont la simplicité et la concision.
- Il s’est constamment servi d’images concrètes tirées de la vie de tous les jours : la nature, les plantes, l’agriculture, les travaux domestiques, le commerce, les faits divers, le monde social, politique ou religieux.
- Il a souvent parlé en paraboles : cette forme d’enseignement aidait les faibles, ceux qui étaient lents à comprendre et peu préparés spirituellement.
- Avec les Juifs et les chefs du peuple, plus instruits et ancrés dans leurs préjugés, Jésus a utilisé davantage une forme de discussion et de raisonnement, différente de sa prédication aux foules.
- Il s’est aussi exprimé parfois dans un style apocalyptique, par exemple dans son discours sur la fin des temps, sur le mont des Oliviers.
- Enfin, Jésus a constamment usé de répétitions, en public ou en privé, méthode utilisée par tout bon enseignant de tout temps. Comme il a été dit, « la répétition est la mère de l’enseignement ».

2/ ATTITUDE DE JESUS PAR RAPPORT A L’ANCIEN TESTAMENT

- Jésus, le dernier et plus grand des prophètes de Dieu, se base entièrement sur les Ecritures. Il y fait de continuelles allusions, les cite et en utilise les images à tout instant, reconnaissant par-là leur véracité et leur infaillibilité.
- Il affirme que tout l’Ancien Testament lui rend témoignage et trouve en lui son accomplissement :  Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi. (Jean 5:39)
Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. (Luc 24:27)
- Ce qui pouvait paraître nouveau dans son enseignement, loin de contredire la loi ancienne, en faisait ressortir l’essence profonde ( voir le Sermon sur la Montagne).
- Pour Jésus, l’Ancien Testament est la Parole de Dieu, inspirée par le Saint-Esprit.
- Elle est autorité suprême pour résister aux tentations de Satan :  Le tentateur, s'étant approché, lui dit: si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Jésus répondit: il est écrit: l'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. (Matthieu 4:3-4)
- Il confirme le récit de Jonas, si souvent niée ; c’est un événement historique qui comptera au jour du jugement :  Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. (Matthieu 12:40)
- Il déclare que David était inspiré par l’Esprit quand il a écrit son psaume :  David lui-même, animé par l'Esprit-Saint, a dit: le Seigneur a dit à mon Seigneur: assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. (Marc 12:36)
- La pensée de Jésus est résumée de manière significative quand il appelle l’Ancien Testament la « Parole de Dieu » et ajoute : « l’Ecriture ne peut être abolie. » (Jean 10:35)

3/ CE QUE JESUS ENSEIGNE

            A/ La personne de Dieu

- Jésus ne discourt pas sur Dieu d’une façon abstraite. Il se présente comme celui qui révèle le Père :  Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. (Matthieu 11:27)
- Il dit aussi :  Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe! Celui qui m'a vu a vu le Père ; comment dis-tu: Montre-nous le Père? (Jean 14:9)
- C’est donc en regardant Jésus que nous pouvons savoir comment Dieu est, quel est son caractère.
- Et l’on pourrait résumer cette révélation par deux mots : amour et sainteté.
- Il enseigne aussi à la Samaritaine que : Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. (Jean 4:24)
- Dieu n’est pas limité dans l’espace, ni lié à un lieu ou un temple particulier. Il peut donc être approché n’importe où et Il doit être adoré par la partie la plus élevée de l’homme qui est son esprit.
- Jésus a révélé et incarné pleinement l’amour de Dieu :  Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. (Jean 3:16)
- Mais la plus grande révélation que Christ ait apportée aux hommes, c’est que Dieu est Père. C’est ainsi qu’il nomme Dieu et s’adresse à Lui.
- Le nom divin de Père revient 189 fois dans les évangiles, dont 124 fois dans celui de Jean : c’est le nom qui résume toute la révélation divine.
Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. (Matthieu 6:6)

            B/ L’homme

- La valeur de l’homme : Jésus a enseigné la valeur inestimable de l’âme humaine. Elle est bien supérieure aux choses matérielles :  Et que servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s'il se détruisait ou se perdait lui-même? (Luc 9:25)
Les pécheurs les plus bas tombés sont encore précieux aux yeux de Dieu, d’où la venue de Jésus sur la terre :  Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. (Luc 19:10)
- Le péché de l’homme : partant de l’universalité du péché, Jésus affirme que la nature même de l’homme est mauvaise :  Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l'êtes?  (Matthieu 12:34)
- Du cœur de l’homme sortent toutes espèces de péchés et d’impuretés :  Il dit encore: ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme. Car c'est du dedans, c'est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres… (Marc 7:20-21)
- Le péché est un aveuglement, une maladie, un esclavage, une dette, des ténèbres.
- L’homme est perdu, et s’il ne se repent et ne croit en Christ, il finira par périr :  Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. (Jean 3:16)
- La nécessité pour l’homme de se repentir : tous les hommes doivent se repentir :  Il disait: Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle. (Marc 1:15)
- Seul celui qui prie : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur (Luc 18:13), est justifié devant Dieu.
- Si bon et juste que soit quelqu’un, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu sans se repentir et se convertir :  Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. (Matthieu 18:3)
- Tout homme doit passer par une naissance spirituelle :  Jésus répondit: en vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. (Jean 3:5)
- Ce ne sont pas ses observances religieuses, ses rites extérieures, ni son apparence pieuse et morale qui le sauveront :  Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux. (Matthieu 5:20)

            C/ Le salut

- Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. (Jean 10:28)
- Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera point. (Marc 10:15)
- Le salut est soit la vie éternelle, soit l’appartenance au royaume de Dieu.
- La vie éternelle est de connaître personnellement Dieu et Jésus :  Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. (Jean 17:3)
- Sauver signifie littéralement « donner la vie » ; c’est le contraire de perdition, destruction ou mort.
- Il disait : le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle. (Marc 1:15)
- La responsabilité de l’homme consiste à se repentir et à croire.
- La repentance ou le changement radical de l’esprit qui rejette le péché et se tourne vers Dieu est la condition 1ère pour recevoir le salut.
- Le fait de croire, c’est-à-dire avoir la foi, se traduit toujours en actes et doit l’accompagner.
- L’objet de la foi, c’est Jésus lui-même :  C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. (Jean 8:24)
- Seul Dieu peut donner le salut, c’est-à-dire communiquer la vie de Jésus par l’Esprit Saint.
- Lui seul accomplit l’œuvre de régénération : il s’agit de la nouvelle naissance :  lesquels sont nés,  non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. (Jean 1:13) Jésus lui répondit: en vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. (Jean 3:3)
- Le seul moyen d’obtenir le salut se trouve en Christ :  Jésus lui dit: je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. (Jean 14:6)
- C’est à travers sa mort que nous avons la vie :  Car le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. (Marc 10:45)
- En instituant le repas commémoratif de son sacrifice, il explique :  car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. (Matthieu 26:28)

D/ Le royaume de Dieu

- Cette expression désigne le règne de Dieu parmi les hommes, la sphère spirituelle où vivent tous ceux qui accomplissent la volonté du Père.
- Ce royaume a un double aspect : tantôt présent, tantôt futur. Christ a incarné le royaume présent : Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le royaume de Dieu. Il leur répondit : le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards. On ne dira point : il est ici ou : il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous. (Luc 17:20-21)
- Mais les disciples devaient attendre une nouvelle manifestation du royaume à la Pentecôte, et son établissement définitif à la fin des temps :  Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité : et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. (Matthieu 13:41-43)
- La conception courante du royaume de Dieu au temps de Jésus était celle d’un règne politique, visible et temporel. Jésus dut constamment combattre cette idée :  Mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas. (Jean 18:36)
- Jésus montrait par-là que son royaume était spirituel et qu’on ne pouvait y entrer qu’à travers des qualités spirituelles : les pécheurs entrent dans le royaume de Dieu en tant que croyants pardonnés et justifiés par Sa grâce.

            E/ Le Saint-Esprit

- Jésus le décrit non pas comme une influence ou une puissance, mais comme une Personne, un autre Lui-même, qui parle, enseigne et agit :  Et moi, je prierai le Père, et Il vous donnera un autre Consolateur, afin qu'Il demeure éternellement avec vous. (Jean 14:16)
- C’est de Lui que Jésus a été rempli à son baptême, et par Lui qu’il chassait les démons et opérait des miracles :  Vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui. (Actes 10:38)
- Il donnait également ses ordres aux disciples par Lui :  jusqu'au jour où Jésus fut enlevé au ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu'il avait choisis. (Actes 1:2)
- Jésus a employé plusieurs images pour parler de l’Esprit. Il est l’eau vive :  mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. (Jean 4:14)
- Il est comme le vent, plein de force mais invisible et mystérieux :  Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit. (Jean 3:8)
- Jésus le vit descendre sur lui comme une colombe :  Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. (Matthieu 3:16)
- L’Esprit est accordé à ceux qui croient en Christ :  Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l'Esprit n'était pas encore, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié. (Jean 7:39)
- Il produit la conviction dans nos cœurs :  Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement (Jean 16:8)
- L’Esprit opère une œuvre de régénération : c’est la nouvelle naissance :  Jésus répondit : en vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. (Jean 3:5)
- Il a pour mission d’assister les croyants, de leur enseigner les paroles de Jésus et de les conduire dans toute la vérité, dans le but de glorifier Christ :  Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera. (Jean 16:14)

F/ La morale

- L’enseignement moral de Jésus a gagné l’admiration du monde entier, même des non-chrétiens.
- Le passage classique est celui du Sermon sur la Montagne (Matthieu 5 à 7).
- Délaissant la morale extérieure, Jésus perce les motifs cachés du cœur humain et montrent que le péché se traduit autant par les pensées secrètes que par les actes.
- Il met en valeur ce qui est éternel et spirituel dans les ordonnances de la loi.
- Il prêche l’amour, qui n’est pas qu’un sentiment, mais un acte de volonté. C’est le 1er principe du royaume de Dieu.
- L’amour est le résumé de la loi : on ne la met vraiment en pratique qu’en aimant Dieu et son prochain :  Maître, quel est le plus grand commandement de la loi?  Jésus lui répondit: tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. (Matthieu 22:36-40)
- Jésus condamne sévèrement toutes les formes d’hypocrisie, notamment religieuse, exigeant que la vie et les paroles s’accordent avec la pratique du bien.
- Il s’élève contre toute tradition humaine qui annule, sous une apparence de piété, l’essence du commandement divin :  Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition. (Matthieu 15:6)
- Il enseigne la pratique du pardon. Dieu seul, et donc lui-même, peut pardonner les péchés. Mais les hommes doivent se pardonner leurs offenses. Le pardon devient effectif s’il y a repentance et confession de la part de l’offenseur :  pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés (Matthieu 6:12).
- Christ a désapprouvé le divorce et affirmé l’indissolubilité du mariage :  Il répondit: n'avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, fit l'homme et la femme et qu'il dit: c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni ! (Matthieu 19:4-6)

            G/ Le monde à venir

- Jésus a parlé de la manière la plus certaine de la vie à venir.
- Dans ce monde futur seront accordées des récompenses et des châtiments.
- Il y aura un jugement final où les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront prononcée :  Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. (Matthieu 12:36)
- Les hommes seront jugés selon leur relation avec Christ :  En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. (Jean 5:24)
- Tous connaîtront une résurrection :  Ne vous étonnez pas de cela; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. (Jean 5:28-29)
- Dès la mort physique, la destinée de l’homme est fixée :  D'ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire. (Luc 16:26)
- Il existe un ciel plein de bénédictions :  Jésus lui répondit: je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis (Luc 23:43), mais aussi un enfer où le corps et l’âme connaîtront la mort éternelle. Ceux qui nient l’enfer oublient que Jésus lui-même a le plus parlé, dans les termes les plus solennels, de la perdition des pécheurs dans un lieu où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point. (Marc 9:48)

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