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Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne. (2 Timothée 3:16-17)

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Vous avez à votre disposition une série d’études bibliques. Ces études abordent les thèmes fondamentaux de la doctrine chrétienne tels qu’ils sont révélés dans le Livre inspiré de Dieu, la Bible.

Certains de ces thèmes abordent la connaissance de Dieu, de Sa création, de Ses œuvres; d’autres sont plus pratiques et montrent comment vivre sa foi de manière à être agréable à Dieu.

Qu’à travers ces études votre amour pour la Parole de Dieu grandisse et que vous puissiez davantage faire confiance en Celui qui est l’Auteur.

vendredi 2 mars 2012

COURS N° 3 : L’ŒUVRE DE CHRIST


Jésus-Christ a réalisé beaucoup d’œuvres, mais l’œuvre principale qu’il a accompli fut de mourir pour les péchés du monde :  Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit: Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. (Jean 1:29)
Jésus devait non seulement mourir, mais aussi vivre pour nous. Il devait non seulement ressusciter des morts, mais encore monter au ciel afin d’intercéder pour nous.

1/ LA MORT DE CHRIST

            A/ Son importance

- L’événement le plus important et la doctrine centrale du Nouveau Testament peuvent être résumés dans ce verset :  Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort (l’événement) pour nos péchés (la doctrine), selon les Ecritures (1 Corinthiens 15:3).
- La mort expiatoire de Christ est l’unique point essentiel de la religion chrétienne.
- Le célèbre réformateur Martin Luther déclarait que la doctrine chrétienne se distinguait des autres et spécialement de celles qui paraissent être chrétiennes par le fait qu’elle est la doctrine de la croix.
- C’est uniquement ce point essentiel qui fait du christianisme la religion, car le problème du péché, c’est tout le problème, et la religion qui pourvoit parfaitement à la délivrance de la culpabilité et de la puissance du péché a une finalité divine.
- Jésus est l’auteur du « salut éternel », c’est-à-dire du salut final ; tout ce que le salut peut signifier est assuré par lui.

            B/ Sa signification

- Il existe une affinité véritable entre l’homme et son Créateur. Quelque chose est arrivé qui a détruit cette relation. Non seulement, l’homme s’est éloigné de Dieu, et est devenu différent de Lui dans son caractère, mais il y a un obstacle qui barre la route, tel un grand rocher, un obstacle si grand que l’homme ne peut pas l’ôter par ses propres efforts.
- Cet obstacle est le péché, ou plutôt sa culpabilité, qui signifie que le péché est porté en compte par Dieu contre le pécheur.
- L’homme ne peut pas ôter cet obstacle ; s’il est enlevé, la délivrance ne peut venir que du côté de Dieu. Dieu doit prendre l’initiative et sauver l’homme s’il doit être sauvé.
- Dieu l’a fait en envoyant Son Fils des cieux sur la terre pour ôter cet obstacle et ainsi rendre possible la réconciliation de l’homme avec son Créateur.
- En mourant pour nos péchés, Christ a ôté la barrière qui nous séparait de Dieu, il a porté ce que nous aurions dû porter, il a accompli ce que nous ne pouvions faire nous-mêmes. Ceci est l’essence de l’expiation.

2/ LA RESURRECTION DE CHRIST

            A/ Le fait de la résurrection

- La résurrection de Christ est le miracle du christianisme. Une fois que nous avons établi la réalité de cet événement, la discussion sur les autres miracles des évangiles n’est plus nécessaire.
- De plus, c’est le miracle par lequel la foi chrétienne tout entière tient debout ou tombe ; car le christianisme est une religion historique, fondant ses enseignements sur des événements précis, qui se produisirent en Palestine il y a vingt siècles.
- Ces événements ou faits historiques sont la naissance et le ministère de Christ ; leur apogée fut sa mort, l’ensevelissement et la résurrection.
- La résurrection en constitue la pierre de touche, car si Christ n’est pas ressuscité, c’est qu’il n’était pas ce qu’il avait proclamé être ; sa mort n’était pas une mort expiatoire ; alors les chrétiens ont été trompés pendant des siècles, les prédicateurs ont déclaré des erreurs, les fidèles ont été trompés par une fausse espérance du salut.
- Mais Dieu merci, au lieu d’un point d’interrogation, nous pouvons mettre un point d’exclamation après cette affirmation :  Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts ! (1 Corinthiens 15:20)

            B/ L’évidence de la résurrection

- Il est un fait que les femmes qui vinrent pour embaumer le corps de Jésus en ce matin de Pâques trouvèrent sa tombe vide.
- Ce fait n’a pas été expliqué et ne peut s’expliquer autrement que par la vérité de la résurrection de Christ.
- Il aurait été facile pour les Juifs de réfuter le témoignage des premiers prédicateurs en montrant le corps du Seigneur. Mais ils ne le montrèrent pas et ne purent le montrer.
- Comment expliquer l’existence de l’Eglise chrétienne qui serait certainement restée ensevelie avec son Seigneur, s’il n’était pas ressuscité ? La vivante, la rayonnante église du jour de la Pentecôte n’a pu naître d’un chef mort !
- Que faire du témoignage de ceux qui virent Jésus, après sa résurrection, dont beaucoup ont parlé avec Lui, l’ont touché et ont mangé avec Lui ? Paul parle de centaines de témoins oculaires :  Ensuite, Il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. (1 Corinthiens 15:6 )
- Ces hommes étaient trop honnêtes et sincères pour prêcher un message qu’ils sauraient être faux. Ils n’auraient pas pu sacrifier leur vies pour un mensonge.
- Comment expliquer la conversion de l’apôtre Paul, de ce persécuteur du christianisme devenu un des plus grands missionnaires, à moins qu’il n’ait réellement vu Christ sur le chemin de Damas ?
- Il n’y a qu’une seule réponse à toutes ces questions : Christ est ressuscité !

            C/ La signification de la résurrection

- Elle signifie que Jésus est tout ce qu’il a proclamé être : Fils de Dieu, Sauveur et Seigneur. La réponse du monde à ses déclarations fut une croix ; la réponse de Dieu fut la résurrection.
- Elle signifie que la mort expiatoire de Christ est une réalité et que l’homme peut trouver le pardon de ses péchés passés et ainsi trouver la paix avec Dieu :  lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification. (Romains 4:25)
- Cela signifie que nous avons au ciel un grand Sacrificateur qui sympathise avec nous, qui a vécu notre vie, qui a connu nos peines et nos infirmités et qui est capable de nous donner le pouvoir de vivre de Sa vie, jour après jour. Celui qui est mort pour nous vit maintenant pour nous :  Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! (Romains 8:34)
- La résurrection est la preuve qu’il y a une vie future. A l’objection : « mais personne n’est jamais revenu nous parler de l’autre monde » nous avons la réponse : « Jésus est revenu ».
- La résurrection de Christ donne non seulement la preuve de l’immortalité, mais aussi l’assurance de l’immortalité personnelle :  sachant que Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous fera paraître avec vous en sa présence. (2 Corinthiens 4:14)
- Elle signifie qu’il y a une certitude de jugement futur :  Dieu a fixé un jour où Il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'Il a désigné, ce dont Il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts... (Actes 17:31)
- Aussi sûrement que Jésus est ressuscité des morts pour être le juge des hommes, aussi sûrement les hommes ressusciteront des morts pour être jugés par Lui.

3/ L’ASCENSION DE CHRIST

            A/ Le Christ céleste

- Jésus quitta le monde parce que le temps était venu pour lui de retourner au Père. Son départ fut une « montée » comme son entrée dans le monde avait été une « descente ».
- Celui qui était descendu est maintenant monté là où il était auparavant. Et comme son entrée dans le monde fut surnaturelle, il en fut de même pour son départ.
- Son ascension ne fut suivie d’aucune apparition nouvelle au cours de laquelle le Seigneur se serait présenté au milieu de ses disciples, pour par exemple manger et boire avec eux. C’était un retrait une fois pour toutes de l’existence terrestre que vivent les hommes de ce côté-ci de la tombe.
- A partir de ce moment les disciples ne doivent plus penser à Lui comme à un « Christ selon la chair », c’est-à-dire vivant une vie terrestre, mais comme le « Christ céleste », vivant une vie glorifiée dans la présence de Dieu et se tenant en rapport avec eux par le Saint-Esprit.
- Ainsi l’ascension sépare deux périodes de la vie de Christ : de la naissance à la résurrection, il est le Christ de l’histoire humaine, celui qui vécut une vie parfaite dans ses conditions terrestres. A partir de l’ascension, il est le Christ de l’expérience spirituelle, qui vit dans les cieux et touche les hommes par son Esprit.

            B/ Le Christ exalté

- Christ a été exalté par le Père en récompense de son obéissance jusqu’à la mort :  Il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom (Philippiens 2:8-9).
- Ce fut en vue de son ascension et de son exaltation que Jésus déclara :  Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. (Matthieu 28:18)

            C/ Le Christ souverain

- Jésus monta à une place d’autorité au-dessus de toutes les créatures. Il est le chef de tout homme (1 Corinthiens 11:3) , le chef de toute domination et de toute autorité (Colossiens 2:10),  et à qui les anges, les autorités et les puissances ont été soumis. (1 Pierre 3:22)
- Il possède cette souveraineté universelle pour l’exercer en vue du bien de l’Eglise qui est son corps. Christ est la tête de l’Eglise et cette primauté se manifeste de deux manières :
u      Par l’autorité qu’il exerce sur les membres de l’Eglise. L’obéissance de l’Eglise à Christ est une soumission volontaire, par respect et par amour.
u      Par la vie et l’énergie qu’il communique aux membres de son corps, comme le cep avec ses sarments. Bien que la tête soit au ciel, elle est en union la plus intime avec son corps sur la terre par le lien du Saint-Esprit.

D/ Le Christ qui prépare le chemin

- De même que Jean-Baptiste a préparé le chemin pour Christ, Christ monté au ciel prépare le chemin pour l’Eglise afin que cette promesse s’accomplisse :  Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde. (Jean 17:24)
- Dans un sens spirituel, l’Eglise a déjà suivi le Christ glorifié :  Il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ (Ephésiens 2:6).
- Mais il y aura une ascension littérale comme celle qu’a connu Christ :  Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. (1 Thessaloniciens 4:17)

            E/ Le Christ qui intercède

- Jésus est non seulement médiateur entre Dieu et les hommes, mais aussi notre divin intercesseur.
- L’intercession est un ministère important du Christ remonté au ciel :  Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! (Romains 8:34)
- Notre espérance n’est pas dans un Christ mort, mais dans un Christ vivant ; non seulement qui vit, mais qui vit et règne avec Dieu. Le sacerdoce de Christ est éternel, c’est pourquoi son intercession est constante :  C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. (Hébreux 7:25)
- Similaire à la fonction de médiateur est celle d’avocat : Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. (1 Jean 2:1)
- Un avocat ou paraclet, est un homme appelé au secours d’une personne en détresse ou en difficulté pour la réconforter, la conseiller et la protéger.
- Comme médiateur pour nous, Jésus a accès à la présence de Dieu ; comme intercesseur, il transmet nos demandes à Dieu ; comme avocat, il prend notre défense et plaide notre cause.

            F/ Le Christ omniprésent

- Pendant qu’il était sur la terre, Christ était limité à un endroit à la fois et ne pouvait pas être toujours en contact avec chacun de ses disciples. Mais en remontant au ciel, il put largement répandre sa puissance et sa personnalité en tous temps et en tous lieux, et à tous ses disciples.
- L’ascension au trône de Dieu lui donna non seulement l’omnipotence :  Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre (Matthieu 28:18), mais aussi l’omniprésence :  Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux. (Matthieu 18:20)

            G/ Les conséquences pratiques de l’ascension de Christ dans nos vies

- La conscience de Christ monté au ciel produit plusieurs choses en nous :
- Elle nous stimule à la sainteté :  Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. (Colossiens 3 :2)
- Elle nous permet de reconnaître l’Eglise comme un organisme surnaturel dérivant de la vie divine de sa tête (le Christ ressuscité).
- Elle nous fait prendre une attitude correcte vis-à-vis du monde. Car notre cité et notre citoyenneté ne sont pas sur cette terre mais dans les cieux.
- Elle inspire un sens profond de la responsabilité personnelle :  Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps. (2 Corinthiens 5:10)
- Elle nous procure une espérance bénie ; celle de Son retour :  Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. (Jean 14:3)

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